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vendredi 11 mars 2022

Et si nous inventions nos vies?

Au travers de ce nouvel article, nous souhaiterions vous entretenir de l'illusion de la vie et des histoires que nous nous racontons toutes et tous....

En premier lieu, une fois n'est pas coutume, nous vous invitons à visionner un court extrait du film "Little Bouddha': ICI

 

Les fées de SERRE

Chose faite, nous allons essayer de décrypter cet extrait.  
En premier lieu, rappelons que Siddhartha était le jeune héritier d'un royaume... Prince de son état. Pourtant, il n'hésita pas -jeune adulte- a quitter son palais, ses richesses, ses titres, sa femme et son enfant afin de partir seul ou presque durant six longues années dans une forêt! Cette longue période fut pour lui une expérimentation faite de constrictions du corps et de l'esprit au travers d'une ascèse impitoyable envers lui-même. L'extrait du film nous amène précisément au bout de ce périple là même ou Siddhartha était sur le point de devenir le Bouddha.... L'éveillé!
 
Les fées de SERRE
Le voilà donc testé par les cinq filles de Mara représentant cupidité, orgueil, peur, désir et ignorance mais le Bouddha demeure au-delà des apparences et ne s'y laisse pas prendre. Vous imaginez bien les immenses déconstructions mentales dont il avait déjà su faire preuve en abandonnant l'argent et en transcendant les cinq "tentations"... Il ne s'était pas contenté de simples prises de conscience mais avait bien poser de nombreux actes au travers de ses choix.
Mara se met donc dans une colère noire face à celui qui est déjà aller si loin et que l'on pourrait aisément penser qu'il à d'ores et déjà tout dépassé! Il est ainsi aux prises d'éléments déchainés comme des tsunamis, tremblements de terre, boules de feux tout en restant immobile à observer ces phénomènes juste pour ce qu'ils sont!
Le voilà attaqué par une myriade de démons qui le submerge d'une pluie de flèches enflammées. Une fois encore, il demeure absolument impassible et ce calme intérieur constitué de simples observations transforme les flèches enflammées de la colère, de la haine et de la peur en pétales de fleurs!
En restant parfaitement centré et en se posant en simple observateur de sa réalité extérieure et illusoire, il peut tout dépasser! Nous ne manquerons pas de voir les analogies d'avec le parcours du Christ à ce stade avec l'arbre de la connaissance, les quarante jours de jeûne, la méditation... 
 
Nos Histoires tournent finalement toutes autour des mêmes concepts au-delà de nos coutumes, religions et croyances particulières!
 
On pense alors très légitimement que le Bouddha a touché l’Éveil et pourtant il n'en est rien puisqu'une ultime épreuve lui est imposée que celle d'affronter son propre "Moi". L'image de son parfait clone en reflet est assez saisissante et symbolique dans le film. Ce n'est rien d'autre que lui-même qu'il doit réussir à transcender lorsque qu'il lui est dit:
 
"Toi qui va là où encore nul n'a osé aller. Puis-je t'appeler mon Dieu?.... 
Ô seigneur de mon ego, tu es pure illusion. Tu n'as aucune existence. La Terre en témoigne."
 
Ici se joue la vanité des vanités dans laquelle nous tomberions tous, persuadés après six années d'efforts interminables et d'épreuves d'avoir dépassé l'ego! Le Bouddha était déjà allé au-delà de toutes les apparences extérieures et se doit maintenant d'aller aussi par delà celles de son intériorité! 
En quelque sorte, son ego -apparenté extérieurement à Mara- est son propre tentateur intérieur! Reste à surpasser l'orgueil de l'ego spirituel car celui-ci laisse l'illusion de croire que l'on a atteint le "Bien" alors qu'il s'agit de le transcender tout autant que le "Mal".
Plus aucune projection extérieure ne peut l'atteindre et présente une forme de libération transformant même notre extériorité voire notre "réalité" particulière. 
 
L'ultime épreuve du face à face intérieur et sa vanité vont encore plus loin que l'ensemble de nos croyances aux événements venus du monde sensible!!!
 
Il est amené à dépasser le jeu (Je) de la personnalité et il le fait en posant sa main au sol en déclinant:
"La Terre en témoigne".
 
Il est dés lors entré dans un équilibrage merveilleux au travers de l'ancrage à la Terre. Parfait pont entre le terrestre et le céleste.
La scène touche à sa fin lorsque les enfants tentent de toucher le Bouddha du doigt comme s'il était physiquement présent et réel (simple histoire contée par le lama) puis ils récupèrent les pétales de fleurs tombant du ciel dans "leur" présent et en "réalité" déconstruisant ainsi nos certitudes sur l'espace et le temps! Ils accueillent simplement ceux-ci avec un émerveillement simple dont sont seuls capables les enfants!!! 
 
Ces pétales ne sont probablement que des indices laissés à ces histoires qu'il faut savoir finir par dépasser... 
 
L'ensemble de ceux qui nous ont montré ce chemin, cette voie du milieu, tel le Bouddha, le Christ mais aussi Saint François d'Assise, Gandhi, Socrate ou encore bien d'autres avaient tous pour dénominateur commun la simplicité et l'humilité... 
 
Tous sortis de "se raconter des histoires"...
 
De façon plus pragmatique et contextuelle, nous constatons que si les religions sont en perte de vitesse en Occident, la "science" et les médias n'hésitent aucunement de pourtant continuer de nous raconter des histoires Covid ou de guerre.
 
Elles alimentent ainsi nos peurs et nous empêchent de nous éveiller!
 
Il est alors essentiel de tout d'abord rester vigilants sur les histoires qu'on se laisse raconter et surtout de les transcender. Par delà ces contes alimentés par notre mental, nos actes en conscience et alignés à notre cœur au quotidien nous en libèrent au jour le jour... Il nous faut bien identifier combien les alimenter les rend "réels" et opérants! En tant que créateurs incarnés, nous construisons le monde tel que nous l'imaginons et en impactons si profondément les énergies passantes!

Nos sages héros fondateurs avaient, pour leur part, finalement laissé derrière eux l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal, afin d'aller sur l'autre rive d'un fameux jardin d’Éden libéré du dit arbre! De par son unicité d'avec la Terre prise à témoin, le Bouddha est alors entré de plein pied dans l'Amour pour l'ensemble de la Création sans aucune distinction.

Le voilà au-delà du "Bien"et du Mal"... Et nous sommes TOUS invités à le suivre sur ce même chemin!
 
Rédigé le 11/03/2022.
Ad' et Yan SERRE.
Les fées de SERRE


 
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vendredi 4 mars 2022

Vivre libre dans un monde aliénant. #Aliens

Quelle drôle de coïncidence que ce terme d’aliéner ne trouvez-vous pas? Car, en effet, étymologiquement il découle bien du mot "Alien" et cela interroge forcément...!!!

Les fées de SERRE
 

Notre monde qui part à vau-l'eau en entrant dans l'air du Verseau (Verse-Eau) -et en terme d'eau nous devrions être servi dans les mois à venir avec, entre autre, cette montée des océans annoncée- nous rend toujours plus à la merci mais de qui et de quoi?

Du gouvernement? Des industries? De la science? Du Diable? De Dieu?

Peu importe finalement, car elles nous aliènent à une entité extérieure à nous même!

Un alien, c'est bien un étranger à soi et ce que nous le considérions extraterrestre ou non.

A l'heure actuelle, les "aliens" nous ont bel et bien envahi comme l'avaient annoncé les meilleurs films de sciences fictions à la sauce hollywoodienne ou encore les plus complotistes des médiums! Il n'ont pas (encore) l'apparence étrangère d'hommes venus de l'espace ou de reptiliens mais ils sont pourtant de plus en plus visibles à ceux qui ont des yeux pour voir!

Et s'ils étaient cachés dans nos gouvernements, nos milliardaires, nos célébrités, nos églises??? Un genre de vampires toujours plus assoiffés de nos émotions de peur, de pouvoir, d'argent et servant un unique et seul maitre: SATAN

Ne nous serait-il pas demandé depuis plusieurs années (et ce fameux portail de 2012) de sortir du bois et de choisir un camps. Non plus celui des Ténèbres ou de la Lumière soumis aux lois de la dualité et s'auto-alimentant mais plutôt de dépasser cette notion même "du Bien et du Mal" par la connaissance de qui nous sommes vraiment!

En fait: Des êtres souverains et libres capables de créer leur réalité par la conscience!!!

Pourtant, nous résistons, nous entêtons comme des enfants capricieux, inconscients, insouciants, immatures, égotiques ou complètement perdus. Nous nous débattons au milieu d'un banc de requins nous encerclant!

Mais par quels moyens nous tiennent-ils donc? 

La peur du manque et de la mort! 

L'argent n'est-il pas actuellement leur meilleur outil parce qu'il faut bien regarder la vérité en face et prendre conscience que nous y sommes toutes et tous soumis! Travail, santé, nourriture, survie, vacances, cadeaux, maisons, habits...  

Qui serions-nous sans argent? 

Un SDF croupissant sous un pont, seul, sale, alcoolique, malade voire complètement fou et potentiellement dangereux? Terrifiante horreur tant et si bien entretenue par nos "puissants" que de pouvoir devenir cet espèce de pariât de la société!!!

Nous restons foncièrement accrochés à des images fortement ancrées dans notre inconscient collectif comme des images d'épidémies, de souffrances, de guerres, de famines, d'enfants orphelins, de mutilés...

Ils se servent ainsi de nos émotions comme d'un terreau fertile pour créer un monde à leur image! Un monde déshumanisé, sans Amour, où l'Homme et la machine ne font plus qu'un et où leur dieu argent règne en seul et unique maitre! 

Pire encore, ils pactisent avec le "Diable" pour spiritualiser, selon leur façon dévoyée, la matière et ainsi asservir chaque être vivant peuplant la Terre...

Ce qui pouvait, il y a encore quelques années, paraitre totalement impensable semble finir par ce révéler: sociétés secrètes, rites pédophiles, infanticides... L'horreur si puissamment cachée depuis des millénaires parait vraiment là et notre forme d'aliénation à tout cela y contribue!

Par notre passivité et notre tacite acceptation, nous les nourrissons, nous leur permettons de perpétuer ces ignominies. Nous avons notre part de responsabilité et nous ne pouvons plus faire semblant de ne pas voir ou de ne pas vouloir voir. C'est là devant nos yeux, les injustices, les crimes, la violence sont devenus le quotidien de nos conditions d'Homme. La globalisation médiatique interconnectée à la vitesse de l'éclair ne nous permet plus de dire que "nous ne savions pas"!

Alors, que pouvons-nous faire? Sommes-nous impuissants? Condamnés? Sont-ils trop forts? Ont-ils gagnés?

NON!!!

Nous pensons que nous sommes à un tournant de l'histoire de l'Humanité, à la fin d'un cycle annoncé depuis des millénaires a l'air d'avoir vraiment bien lieu. La sortie de l'ère du Lion (incarnée fièrement par le sphinx en Égypte) allait bien finir par laisser place à celle du Verseau à mi-chemin précis d'un tour complet du cycle des douze signes du zodiaque! 

Les fées de SERRE.
En ce temps, nous sommes toutes et tous invités à prendre nos responsabilités, à nous regarder en face et à nous aligner à notre cœur pour redevenir souverains dans notre propre royaume.

"Le royaume de Dieu et en toi", "Connais-toi toi-même et tu connaitras les Dieux et l'Univers", "Aime ton prochain comme toi-même" "Qui veut changer le monde se change lui-même" sont autant de sentences déclinées par des maitres connectés à cette réalité! En fait, la clé du basculement est là dans notre capacité à incarner le Divin

Personne n'a d'emprise sur la liberté intérieure.

Nous sommes des êtres spirituels venus faire une expérience matérielle et de la sorte, nous avons tous les pouvoirs pour re-créer l’Éden et le paradis sur Terre en transcendant la dualité.

Ce ne sont pas des notions abstraites, philosophiques, utopiques ou complètement illuminées... C'est notre réalité actuelle car le taux vibratoire de la planète nous permet à toutes et tous de surpasser nos mémoires, de dépasser nos conditionnements, de détruire nos croyances limitantes voire involuantes!!!

Aujourd'hui, nous sommes toutes et tous invités au grand bal de l'Amour inconditionnel, d'abord pour soi-même et pour tout être vivant. Il nous est demandé d'arrêter de croire que nous sommes petits, sans valeur, sans pouvoir, soumis à des lois extérieures. Il nous est demandé d'avoir confiance en nous, de nous aimer, de développer nos capacités, mêmes les plus extraordinaires... Car nous sommes tout et rien à la fois en nous extrayant de la Dualité! Nous sommes invités à transcender le Petit Ego, l'orgueil et la vanité et pour cela, nous n'avons pas besoin de machines, d'ordinateurs, de smartphones... Nous sommes dotés de capacités à la télépathie, au voyage astral au delà du temps et de l'espace, de faculté d'auto-guérison... En fait, Nous sommes déjà des immortels en méconnaissance de nos pouvoirs... 

Il va falloir que chacune et chacun d'entre nous puissent adhérer à ce concept pour se sortir de cette réalité qui est en train de basculer du côté des lois diaboliques.

Tout cela n'est qu'un grand jeu, une grande illusion mais la douleur est bien réelle et insoutenable (surtout si elle est en plus alimentée par la souffrance.) Il est donc urgent et indispensable d’œuvrer chaque jour à développer cette part de divinité en nous. Chaque pas compte... Il est temps de ne plus faire semblant, de ne plus ni se mentir à soi-même ni de mentir aux Autres. 

C'est le prix de la libération...

Il est temps de prendre son courage à deux mains et de sauter dans le vide avec la Foi vissée au cœur! 

Une Foi appelée à devenir inconditionnelle et extraite de toute notion de religion!

Nous avons des ailes!!!!

Les fées de SERRE

Qui va donc chuter et s'écraser 10 mètres plus bas? Celui qui se croit impuissant!

Cela me remémore une histoire qui m'était arrivée alors que j'habitais en plein centre de Paris. Je logeais alors au dernier étage d'un immeuble face à des bureaux de l'OCDE. Un jour, une femme me fit des grands gestes depuis sa fenêtre. Elle me cria qu'un oiseau était coincé au dessus de ma fenêtre. Ayant récupéré le volatile en montant sur le toit, l'hirondelle passa plusieurs jours chez moi afin de se remettre et de reprendre des forces. Après avoir tenté de la faire voler dans mon salon à plusieurs reprises, je faisais signe à la femme qui m'avait avertie de sa détresse que j'allais la relâcher! Tous les employés du bâtiment en furent prévenus et se tenaient aux fenêtres. Je lâchais la dite hirondelle qui se laissa tomber à pic vers le sol! Nous étions tous déjà horrifiés en voyant la pauvre bête aller s'écraser sur le bitume... Mais, une dizaine de mètres avant la fatale issue, elle déploya ses ailes et remonta en ligne droite vers les cieux!

Comme un seul Homme, tout le monde leva les mains au ciel et se mit à applaudir en exultant de joie!

Cette image m'est restée jusqu'à aujourd'hui en me montrant tout justement qu'il n'y a qu'en se lançant du nids que l'on peut apprendre à voler!

De la sorte, depuis 2012, un Réveil massif de l'Humanité semble s'être opéré et bon nombre d'humains on pu prendre connaissance de cette vérité tout en constatant qu'effectivement ils étaient équipés d'ailes! 

Seulement, ce n'est pas suffisant! 

Car voir que nous sommes équipés d'ailes ne sert à rien dans la chute si nous ne décidons pas de les ouvrir en totalité et de nous en servir!!!

Si nous en sommes là aujourd'hui, c'est qu'il nous est demandé de sortir de la paralysie engendrée par la peur, de sauter et de nous envoler. Alors oui, ça demande un courage fou, ça demande des essais, des erreurs, des chutes, de la patience, de la persévérance mais les temps se prêtent à être tout justement prêts...  

Mais nous en sommes à un point de non retour où c'est notre seul salut! 

Nous avons toujours le choix et le libre arbitre, mais qui peut encore supporter de voir cette Terre surexploitée, des enfants violés, des femmes torturées, des libertés bafouées, des animaux exploités?!? Qui peut encore cautionner un monde vide d'Amour et de compassion? Qui?

Nous nous sommes toutes et tous incarnés dans ce moment de l'Humanité pour permettre ce changement de paradigme attendu depuis la nuit des temps. Certains l'ont appelé le retour du Christ, d'autres y voit l'arrivée d'extraterrestres, de géants ou que savons-nous encore...

Il est difficile de dévoiler UNE vérité quand nous savons que la conscience est capable de se créer des égrégores et de manifester dans la matière les créations de sa propre imagination!

Une chose est sûre et certaine:

L'Amour est l'énergie primordiale. 

Quoiqu'il arrive, nous ne pouvons nous rendre serviteurs de lois qui ne la défendent pas et ne l'incarnent pas. Dans notre pleine souveraineté, nous ne pouvons qu'être uniquement serviteur de l'Amour et nous ne pouvons avoir deux maîtres comme le disait le Christ dans le passage sur  Mammon...

Reste à savoir qui nous souhaitons servir en âme et en conscience et qui nous décidons de servir au quotidien?

Selon notre propre croyance, nous pensons qu'afin de transcender la Dualité, il nous faut parfaitement l'identifier, l'avoir expérimentée en pleine conscience (et c'est bien cela que nous nous auto-offrons en descendant ici-bas) puis de passer par le choix du "Bien" ouvrant la voie au si fameux "Au-delà du Bien et du Mal"...

Les fées de SERRE.
Alors, ne vaut-il pas mieux jeûner avec les aigles que de picorer avec les poules le temps que nous apprenions à pleinement déployer nos immenses ailes! 

Ad' et Yan SERRE.

Rédigé le 04/03/2022.

Vidéo complémentaire ICI

Nota bene: Un krach financier est à nos fenêtres et il faudra savoir faire preuve de force et de discernement afin de ne pas céder aux chants des sirènes de la "grande remise à zéro" financière ouvrant sur les cryptomonnaies! Elles seront surtout le portail ouvert à la surveillance de masse et au contrôle absolu des individus mais l'aire du dit Verseau (Verse-eau) n'aura-t-il pas raison de cette folie qui ainsi n'arrivera peut-être jamais!

https://www.le-couple-alchimique.com/

lundi 10 janvier 2022

C'est pour votre bien! #C-19

 "C'est pour ton bien: Racines de la violence dans l'éducation des enfants." 

Voici le titre d'un des ouvrages d'Alice Miller dénonçant les dégâts d'une éducation castratrice pour l'âme humaine.

Nous avons bien évolué depuis la conception ancienne de l'enfant qui n'avait de droit que celui de se soumettre et de devoir celui d'obéir, cependant cette phrase "C'est pour ton bien", n'a t-elle pas encore perpétué des horreurs, au sein des foyers, des institutions (église, école, hôpital...) lorsque nous perdons la faculté de notre propre gouvernance intérieure offrant notre confiance assumée ou contrainte et forcée à une autorité toute puissante qui sous couvert de nous protéger répand la souffrance et les injustices.

Tous les éducateurs, ne sont pas mal intentionnés et loin s'en faut, mais sans la connaissance et la conscience de l'âme humaine, les dégâts ne peuvent être qu'immenses.

Nous pourrions penser que nous sommes loin, au niveau collectif et en France de ces considérations, à ce pays dit celui des Lumières et des grands philosophes

Pourtant depuis 2 ans, l'état se porte garant de notre Bien! 

Se protéger et protéger les autres est devenu le slogan ouvrant les portes à une perte de liberté indéniable. La peur de la "pandémie" paralyse-t-elle notre capacité de simplement réfléchir et prendre du recul?

Qu'est-ce qui justifie que l'on condamne un peuple entier, dont nos enfants, pour une maladie qui tue 0,4% de ceux qui l'a contracte et surtout chez les plus de 80 ans? Chaque décès par maladie est toujours un drame pour celui qui la subit ainsi que son entourage, cela va de soi mais dans le monde une immense pandémie tue aussi un être vivant toutes les 6 secondes et se nomme la famine!

La limite semble bien être franchise. Nous avons accepté les confinements, d'être masqués, de masquer nos enfants, de nous vacciner en masse et maintenant de rentrer dans une logique de discrimination envers les non-vaccinés!!!

J'en viens au cœur de cet article, avec la circulaire reçue par tous les parents d'élèves en date du 3 janvier 2022.

Nous y voyons, que le traitement entre des enfants de plus de 12 ans vaccinés et non vaccinés est bien différent. L'un pourra retourner à l'école s'il est négatif alors que l'autre (négatif également) se devra de garder l"isolement" durant sept jours.

Aucun critère scientifique ne semble venir pouvoir justifier rationnellement cette mesure! En effet, le vaccin n'empêche ni la contamination, ni la transmission.

Certains (le gouvernement?) diront que c'est pour protéger les non vaccinés qui seraient potentiellement plus fragiles face à la maladie et pourraient développer des formes graves voire fatales. Un ado en bonne santé a-t-il vraiment à craindre cette maladie où il doit se faire tester pour savoir s'il l'a? Le cynisme est ahurissant et peu de personnes semblent réagir.

Aujourd'hui dans nos écoles républicaines, les directeurs et chefs d'établissements enjoignent à trier les élèves de part leur statut vaccinal, c'est un fait! Soit sous couvert de les protéger, voire pire de les "emmerder". 

Pouvons-nous ne rien dire et ne pas réagir?

Nous en sommes là, en ce 10 janvier 2022, chacun doit prendre ses responsabilités et faire ses choix en âme et conscience pour sortir de cette spirale qui ne nous mènera qu'aux portes de l'enfer...

Adélaïde et Yan.

Rédigé le 10 janvier 2022.

Les fées de SERRE
Le règne par la peur !

 En complément nous vous proposons cette interview vérité d'une épidémiologiste française:






samedi 8 janvier 2022

De l'inquisition scientifique... #C-19

Les fées de SERRE
Fut un interminable et douloureux temps où la religion était toute puissante faisant planer dogmes et terreurs sur les Hommes.... mais des philosophes, rationalistes et autres scientifiques -au péril de leurs vies- commencèrent à lutter contre la folie de cléricaux sanguinaires prêts à passer à la moulinette de tortures abjectes et/ou aux buchers tout être remettant en question leur délirante autorité! Remercions donc tous ces héros du passé qui prirent tant et tant de risques à tenter de faire vaciller de leurs trônes ces puissants religieux ayant droit de vie ou de mort sur leurs sujets!!!!

Un immense respect pour celui que je considère comme l'un des hommes ayant fait charnière du grand basculement qui permettra alors de sortir de cet obscurantisme macabre rétrograde et meurtrier: René Descartes. On en retient le fameux terme encore tant utilisé de "cartésien" et ce d'ailleurs souvent utilisé à tort et à travers soit dit en passant!

Les fées de SERRE.
René Descartes
 

Car, en effet, on a trop vite fait d'oublier qu'il est aussi l'auteur de la fameuse théorie de l'Infini déposé en nous qui en fera tout sauf un athée! Il professait alors que si l'Homme était capable de théoriser l'Infini en son propre esprit, bien qu'il fut par essence un être de finitude, via l'impermanence des choses et des phénomènes, c'était tout justement parce que le Divin avait intrinsèquement inclus en son sein une possibilité de penser l'Infini et donc Dieu

"J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini, que du fini, c'est-à-dire de Dieu, que de moi-même". Descartes.

Peut-être fusse cette théorie qui le sauva d'ailleurs des possibles persécutions?! Le fait est que grâce à des audacieux tels que lui, on sortit lentement mais surement de religions rétrogrades et surtout indignes de notre condition d'êtres spirituels mais... car il y va forcément y avoir un "mais"... Ce que la science allait aider à faire disparaître: l'obscurantisme et l'intolérance, elle devait finir par le reproduire des siècles plus tard... C'est à dire aujourd'hui même! Mais qu'est donc devenue cette discipline? Dans quelle nouvelle forme d'intolérance et d'obscurantisme, disions-nous donc, ne sommes-nous donc pas à nouveau en train de tomber?

Quand bien même ces expériences planétaires pourraient être respectables et qu'elles puissent devoir être respectées à seule fin de nous faire progresser individuellement et collectivement ou évoluer, ne faut-il pas néanmoins nous interroger sur les profondes dérives actuelles?

La science est-elle là pour faire progresser l'Humain vers plus de confort simple et véritablement utile, vers une meilleure santé et une longévité accrue dans les meilleures conditions, vers une ouverture encore plus grande au Divin? Car oui, paradoxalement, la science dite quantique nous indique avec une certitude toujours grandissante que derrière les lois qui régissent les phénomènes matériels se tient une logique quasi mystique incluant une présence divine à l'œuvre. Nous croyons profondément que la science est aujourd'hui à la croisée des chemins et doit choisir une fois encore entre le Divin ou une nouvelle forme d'obscurantisme du même type que la feu inquisition religieuse! Pourtant, l'immense virage qui s'est imposé à nous au début de 2020 avec le C-19 (apparemment sorti -peut-être même volontairement!?- d'un laboratoire d'apprentis sorciers) nous plonge jour après jour vers une régression évidente et allant surtout à l'encontre de toutes les règles de sérieux qui avaient fait de la science une discipline progressiste et évoluante! 

Les scientifiques eux-mêmes ne se mettent pas d'accord sur les mesures sanitaires à prendre ou à ne pas prendre face au C-19 bien que peu de voix s'élèvent pour porter une autre parole que celle entendue et surmédiatisée de partout... Point de débats ouverts et faisant preuve de tolérance sur les grands médias et encore moins au sein de ceux qui imposent cette nouvelle doxa par la voie d'un "état d'urgence" et de décrets qui mettent en suspend les droits élémentaires inscrits dans la constitution!

Prendre le risque de se mettre en porte à faux pour un scientifique met en péril sa réputation et les subventions ou parrainages financiers qui permettent la poursuite de ses recherches.... Il y réfléchit à deux fois avant de sortir du bois!

La situation actuelle nous montre que le temps linéaire et partant d'un point A afin de rejoindre en ligne droite un point B tel qu'on nous l'impose depuis des siècles et des siècles n'a de cesse de nous montrer ses béantes failles! Il suffit pourtant d'observer la Nature pour voir et comprendre que le temps est régit par des cycles qui s'ouvrent et se referment tout en proposant aussi et néanmoins une forme de linéarité.

Les fées de SERRE.Chaque cycle tourne sur cette ligne linéaire proposant de nouvelles expériences et de possibles progrès tel un arbre qui pousse au grès des saisons chaque année naissant et renaissant sans cesse.
De la sorte, une partie de la science serait en train de rejouer les travers de la religion tombant -elle aussi- dans une inquisition intransigeante allant jusqu'à désigner des boucs émissaires au travers des réfractaires à "La Vérité" qu'elle souhaiterait imposer à toutes et tous! Une fois encore, il ne faut pas oublier que les scientifiques sont eux aussi devenus totalement tributaires de la finance internationale qui seule permet de mener à bien des expériences de plus en plus couteuses. Ainsi, l'argent tient les chercheurs par le bout du nez en pouvant leur couper les vivres à tout moment en cas d'incartades verbales ou de prises de position dissidente. Une forme d'omerta née ainsi mettant en péril la carrière des quelques courageux qui oseraient s'opposer à la seule "vérité" étatico-médiatique! Le principe est d'ailleurs exactement le même que pour les médias tributaires de leurs annonceurs publicitaires ou des possibles autorisations d'émettre distribuées par l'état et qui pourraient leur être retirées... 
Mais rien à craindre puisque seule une poignée de tout petits médias indépendants ne sont pas la propriété d'actionnaires néolibéraux et ne permettent donc pas d'entrer dans les télévisions et grands quotidiens nationaux des français! 
 
La boucle est bouclée ainsi que les bouches potentiellement critiques! 
 
De la sorte, ne serions-nous pas en train d'assister à une massive et hégémoniale prise de pouvoir d'une poignée de multinationales milliardaires imposant leurs diktats les plus délirants?!!!
Toute fin de cycle qui se respecte propose toujours une part évolutive naissante et ouvrant sur un avenir plus lumineux comme une partie involutive fermée sur un passé qui refuse de mourir... Nous en sommes bien semble-t-il tout précisément à ce stade actuellement entre la persistance d'un monde régit par une finance internationale spéculative court-termiste broyeuse d'Hommes et l'avènement d'un nouveau monde conscient de la nécessité du partage, du respect et de l'amour fraternel!!!
Les tenants de l'ancien paradigme sont maintenant acculés dans leur logique destructrice et absolutiste conduisant au contrôle absolu et au transhumanisme là où les autres souhaitent voir émerger une science capable de s'unir -enfin!- à la spiritualité... 
Le temps du choix est immédiat et il n'est plus possible de rester en grand écart entre ces deux visions du monde! 
Une fois encore, c'est le Divin ou rien! 
Vidéo complémentaire  ICI
Yan SERRE.
Rédigé le 08/01/2021. 
 
Yan SERRE.

https://www.le-couple-alchimique.com/
 
#Inquisition #C-19 #Virus #Pandémie #OMS #Gates #Vaccins #Passe vaccinal #Capitalistes


 

lundi 13 décembre 2021

Le Divin ou rien ! #Foi


En ce jour, j'ai l'immense joie de vous partager le second chapitre de mon livre intitulé "Les maladies du Bien". Je sortais à peine de la terrible expérience de la mort d'un être proche qui laissait en arrière de lui toute une famille en deuil... Ma souffrance en fut alors si intense que j'en avais perdu la foi en le Divin qui avait pourtant accompagné mon existence depuis mon plus jeune âge!

"Bonjour, je m’appelle Jacques". C’était de cette manière, tout simplement et comme naturellement, qu’il vint aux devants de moi.

Il n’y avait aucune explication rationnelle quant à l’acceptation d’engager une conversation avec celui-ci plus qu'un autre. Tous ceux qui s'étaient présentés, je les avais envoyés valser. Cette fois, je me laissais approcher. Très rapidement le sujet de prédilection devint ma révolte envers Dieu. Mon esprit débordait de cette rancune muette, vindicative et froide. M’entretenir du Très–Haut ne faisait qu’aggraver la situation. Au sérieux du sujet, Jacques semblait y associer son investissement total et sans concession.

Tel un chercheur d’or, il tamisait l’ensemble de mes réflexions pour en extraire l’infinitésimale quantité de métal précieux restante.Y en avait-il seulement encore? Cette attitude était aussi curieuse que déroutante pour moi qui ne faisait aucun effort afin de demeurer agréable. Discrètement, Jacques pénétrait néanmoins les profondeurs de ma colère. Quelle singulière forme de dévotion que de donner autant de sa personne à un être pareillement indifférent que distant! Je m’engageais là sur une voie dont je ne savais presque rien, persuadé de ma grande force et de mes capacités. Nonobstant, je me retrouvais rapidement malmené face aux aptitudes de mon interlocuteur. Il avait quasi réponse à toutes mes interrogations négatives quant aux vicissitudes présentes ici-bas.

Il mettait à mal la totalité de mes jugements que j'avais jusqu’ici invariablement trouvés si bien fondés. Le mystérieux inconnu faisait preuve d’un optimisme à toute épreuve. Il gardait indéfiniment un regard positif sur les horreurs de cette terre et de ceux qui s’y affairaient.

Cet orpailleur de l’esprit était ni plus ni moins en train de vanner ma haineuse sédition. Jacques incarnait le parfait pendant à ma subite véhémence contre le Divin. Sa foi demeurait, sans équivoque possible, indéfectible. Là où les maladies classiques s’attaquaient aux défenses immunitaires, les siennes semblaient assaillir l’ensemble de mes fortifications égotiques.

Elles étaient pourtant aussi suffisantes que fières d’elles-mêmes. Incroyablement, je prêtais bien plus de résistance à ses beaux assauts que je n’en aurais trouvé à observer mes propres virus d’autosatisfaction! J'aurais sans doute aimé me rendre -inconsciemment- à l’évidence. Pouvoir me livrer sans condition préalable et déposer, séance tenante, l’ensemble de mes armes.

Au lieu de cela, je me décidais à tout tenter afin d’avoir le dernier mot. Je mettrai en œuvre la totalité de ma mauvaise foi pour contrer l’attaquant. Je trouverai dès lors de «bonnes excuses». Me persuaderai encore et toujours que le difficile parcours de mon enfance m’exemptait de certains devoirs. J'en avais suffisamment soupé de mauvaises expériences dans ma courte vie! À mes yeux, elles me donnaient ce droit impérieux d’être celui que j'étais devenu. Après avoir surmonté tant d’épreuves infantiles, je me sentais fort tout autant qu'altier. J'étais au-dessus du lot!

Mes capacités, je les avais conquises à la sueur de mon front et ne devais surtout pas rougir des privilèges que cela me donnait. J'allais les défendre coûte que coûte. Après tout, que chacun profite de ses droits selon ce qu’il lui est dû, me disais-je. Qui pourrait mieux savoir que moi ce que j'avais traversé pour en arriver là? Qui serait en mesure de venir me dire où j'en étais et ce que je méritais? Serait-ce cet inconnu sorti de nulle part? Ce Jacques, avec ses belles sentences moralisatrices et son questionnement quasi infini? D'où remettait-il en cause mes solides fondations?

Je ferai valoir l’intégralité de mes acquis et ce de toutes mes forces, j'empêcherai l’assaillant de s’immiscer dans mes défenses internes. Non et non! Je ne lui devais absolument rien et ne voyais vraiment pas pourquoi j'aurais dû me rendre à cet individu. Jacques ne semblait toutefois pas l'entendre de cette oreille. Peut-être même considérait-il comme une mission que d’entrer de plein fouet dans le gras ventripotent de mes pensées égoïstes?

M’interpeller de l’intérieur et sans relâche, ne laisser aucun recoin où me dissimuler, paraissait être sa priorité. Toute forme de répit aurait pu me consentir le loisir de cacher des zones d’ombres restées inaccessibles. Cela même, il n’y consentait apparemment pas!

Pourquoi avais-je ce sentiment de ne pouvoir m’échapper? D’être tellement mis à nu que mon «soi» en était livré. Aucune de mes mauvaises fois répétées ne tenait devant son questionnement aussi aiguisé qu’une fine lame de rasoir. Son argumentaire se révélait illuminé de droiture. Comment était-ce seulement possible? En à peine quelques tours tardifs de caserne, il avait imprégné mon esprit de toute part. Il me mettait dans l’impossibilité d’ignorer ce que cela était en train de bouleverser en moi. Quand bien même j'estimais donner le change en m’efforçant de rester de marbre, à l’intérieur tout était sans dessus-dessous.

Je subodorais même combien Jacques voyait limpidement au travers de ma prétendue muraille. Malgré mon apparence sereine et calme, rien n’y faisait. Me maintenir à flots ce faisait pourtant au prix de tant d’efforts! L’amour propre, si l’on peut l’appeler ainsi, me poussait à continuer de croire que j'allais reprendre la main. Que diable! Lui tenir tête était devenu totalement indispensable, surtout vital, afin de préserver mes intérêts. Pourquoi tout abandonner là, comme ça, pour rien et sur le champ?

Je traversais une tourmente ô combien difficile avec la perte de mon grand père tant aimé. Je m’étais déjà tellement battu pour rester à la surface, ne pas sombrer et il me faudrait céder inconditionnellement ce bel édifice! Rien ne devait laisser suinter, qu’il puisse même s’agir d’une hypothétique autosatisfaction, d’une fierté mal placée ou d’un léger sentiment de supériorité.

Non! Je ne consentais pas à céder ne serait-ce qu’un petit bout de ce terrain que j'avais si chèrement gagné. Je pouvais bien me résoudre à l’écouter, à entendre ses arguments mais j'allais assurément me défendre et livrer inventaire de tout ce que j'avais affronté de par le passé. C’était une magnifique lutte d’arrache-pied qui m’avait conduit jusqu’ici et j'étais persuadé d’être un jeune homme particulièrement brillant. «Pas question de brader ma maison «Moi» ni d’offrir une partie de ce jardin si bien clôturé tout autour» me murmurais-je secrètement.

Je resterai aussi agréable que possible, et même courtois, face à ce cambrioleur spirituel. Pour autant, je ne le laisserai assurément pas sucer ma substantifique moelle. Je venais de réussir à balayer la terreur inattendue que Jacques avait semé dans mon for intérieur.

J'identifiais clairement les menaces que cette attaque virale faisait peser sur moi. J'en avais même analysé chaque donnée. Verdict clair et sans appel. Je n’avais plus rien à craindre dès lors! Après tout, il ne s’agissait pas d’une guerre ou d’un combat mais simplement de partager des avis différents, d’éventuellement aller jusqu’à la confrontation d’arguments contradictoires. Retourné au calme et à la solitude de mon lit, j'étais toutefois assailli par des légions de questions.

Pourquoi réagissais-je intérieurement comme si Jacques m’avait violemment pris à parti? Pourquoi m'accrochais-je à ce sentiment d’avoir été presque bafoué voire humilié?

Je me devais d’y réfléchir en profondeur et de tenter de comprendre pourquoi je m’étais senti si méchamment bousculé? Était-il si légitime de me retrancher et de défendre mes positions avec tant de véhémence? Tant d’expressions guerrières ne pouvaient-elles vraiment dissimuler qu’un simple sentiment de gêne? Et si cela cachait vraiment quelque chose de bien plus insidieux et que je ne voulais pas m’avouer à moi-même? Peut-être percevais-je Jacques tel un chevalier prêt à me désarçonner?

La nuit porterait conseil… Je l'avais laissée faire son œuvre. Il en fut vraiment ainsi et bien au-delà de ce que j'aurais pu redouter. Le royaume des rêves restait, quoi qu’il arrive, celui de l’inconscient. Là, il pouvait y produire tout ce que bon lui semblait. Le bougre ne s’en priva pas et livra une nuitée de fantasmagories détestables. Des songes balafrés de scènes pornographiques orgiaques des plus repoussantes m’avaient possédé. Réveillé de bon matin, je m’étais complètement recroquevillé. Très étrangement, j'avais repris les forces nécessaires pour contre-carrer Jacques!

Plus question de le laisser s’immiscer dans mes lignes arrières et, rapidement, lui prouver qu’il ne m’avait pas impacté. Je voulais me montrer intact car fort et sûr de mon fait. Néanmoins, au secret de mon cœur, je m'en trouvais non seulement terriblement touché mais surtout en plein dans le mille. Me l’avouer était devenu une nécessité qui seule permettrait de ne pas perdre la face. Il me fallait impérativement identifier au plus vite la vilaine blessure à panser. En étais-je vraiment capable? Cette dangereuse fêlure traduisait-elle une réalité cachée? Laquelle? Pourquoi? Comment avais-je pu me la dissimuler depuis si longtemps? Profondément bousculé et chamboulé, j'acceptais, ou plutôt me sentais obligé, de me remettre en question. Aussi implacables et impeccables que puissent paraître mes raisonnements et démonstrations, Jacques en avait toutefois eu raison. Cela semblait n’être qu’une plongée aisée jusque dans mes citadelles intimes.

Le reste (incommensurable reste) d’orgueil et de fiertés mal placés qu'il me restait devait alors se concentrer à donner le change. La quantité de bêtises accumulées durant tant d’années devrait bien suffire à me faire tenir les quelques jours restants des classes. Avec un peu de chance et de malices, j'en demeurais certain, je tiendrais le coup. De retour vers Jacques, j'allais faire front tout en admettant au plus profond de moi combien je me savais touché.

Impassible, comme sûr de son fait, Jacques ne concédait rien aux démonstrations égoïstes que je croyais pourtant si bien travesties. J'avais cependant mis là tous mes meilleurs soins pour qu’elles ne puissent être démasquées! L'air fumé des doux parfums de fleurs de lilas frémissait à mes narines. Il marquait surtout la clôture d’un nouveau tour de caserne m’ayant d'avantage mis à mal! Tel un véritable péripatéticien, j'en apprenais tant et plus sur mon propre compte à chaque circonvolution. Mon égoïsme s’effritait peu à peu là où Jacques avait davantage démonté, l’air de rien, un pan de mon illusoire forteresse. Ma propre suffisance me sautait aux yeux, sans échappatoire possible, me laissant face à moi-même. Je pouvais ainsi me voir, et comme jamais, tel que j'étais!

Avec une sérénité certaine, Jacques avait l’art singulier de continuer à démanteler mes arguments fallacieux. Il me montrait ce que je pensais, avec certitude, être le seul à savoir me concernant. Mon égocentrisme était en totale liquéfaction et me laissait dans l’incapacité de m’énerver. Il m'avait rendu prisonnier de mon propre jeu: prise de conscience soudaine de ces années gâchées et passées à construire un édifice sans fondement et complètement bancal.

«Cette frêle construction: c’est moi!» m’avouais-je assez péniblement. Un petit «Je» tout étriqué et rabougri se contemplant si majestueux et beau. Voilà... Le château for(t) est en flammes! Pont levis abaissé et chaque petit soldat de mes cellules tentait de fuir. Les traîtres… Ils souhaitaient se rendre sans résistance aucune. Mon grandiloquent général «Moi» s’acharnait alors à organiser une ultime contre-attaque. Et ce, quand bien même la cause de l’envahisseur paraissait complètement entendue.

«Maître, ceci est l’œuvre d’un sauveur contre lequel il ne reste rien à faire» hurlait ma vulnérable petite armée! En ridicule despote des lieux, j'ordonnais la fermeture immédiate de la grande porte. Je me tenais droit devant, en rêvant soudainement et surtout très secrètement, de voir ma forteresse se transformer en monastère. Les combattants y deviendraient moines déclamant tous:

«Écoute Jacques, car c’est ton vrai Moi qu’il te fait voir et entendre pour la première fois».

En guise de réponse, je menaçais de les fusiller pour haute trahison. J'organisais la contre-offensive immédiate ainsi qu'une tentative de déstabilisation de l’adversaire… Mon bon Jacques, tu la recevais encore et toujours sans colère ni signe d’agacement. Tout juste la démontais-tu avec une facilité totalement déconcertante. Absolument battu à plates coutures, je ne pouvais plus trouver refuge nulle part afin de cacher mon démesurant faux amour de moi-même. Tout devenait aussi limpide que de l’eau de roche. Il ne subsistait alors que deux solutions. Soit nier en bloc dans une mauvaise foi infinie afin de prendre la fuite lâchement. Soit, tout justement, admettre et ne plus rien me cacher à moi-même, ni à toi qui avait réussi à provoquer ce fantastique séisme!

Je pouvais là, finalement, m’ouvrir à quelque chose de totalement nouveau et de radicalement inconnu. Immédiatement, la peur reprit le dessus au détriment de la sage reddition. J'allais échafauder une troisième voie. Elle était probablement désespérée mais je m’entichais à continuer d’alimenter cet illusoire combat.

Je restais prisonnier de mon jusqu’auboutisme.

Il me fallait infiniment jouer de l'ensemble des subterfuges possibles et imaginables afin de ne pas capituler. Tout était bon afin de résister encore un peu et ce dans le seul espoir de trouver, enfin, une faille dans la lumineuse armure de Jacques. Pourtant, de faille je n’en débusquais point! Arrivé au sommet de mon art mensonger, tu n’eus d’autre solution que de me mettre face à mes turpitudes internes et de m’imposer un choix sans concession. Il était temps de rendre les armes ou de m’enfuir.

Mon éclaireur de conscience ne me laisserait plus lui tendre d’inutiles et futiles pièges. Déjà presque un mois que tu faisais preuve de patience et de magnanimité à mon égard pour ne plus avoir à en faire d’avantage.

Tu avais assurément compris combien j'étais prêt à prolonger ce vilain jeu indéfiniment. Se tenait là mon unique solution afin de ne pas prendre la bonne décision: celle de tout reconnaître et d’engager un changement réel et sans détour. Je tenterais évidemment de t’amener insidieusement sur quelques pentes savonneuses, l’air de rien.

Tu ne t’y laisserais point prendre, évidemment. Tu attendais bien d'avantage qu’une réponse… Un engagement! À compter de cet instant, ce serait le silence ou la reconnaissance: celle de laisser re-rentrer le Divin dans mon existence. Rien de moins!

Tes paroles avaient dérouillé en moi des rouages si grippés que je n’en connaissais pas même l’existence. L’huile bénite de tes arguments avait pénétré en profondeur la mécanique égotique qui m’animait depuis si longtemps. Maintenant le travail de lubrification bien engagé, je savais les temps pliés et révolus. Les belles fortifications n’étaient plus qu’illusions. S’engageait le combat duel d’un vieux Moi renfrogné se refusant sans cesse à toute réforme. Qu’allais-je faire de cette belle recherche de la virginale nouveauté? Mon Dieu que le poids de mon quotidien était soudainement devenu lourd!

Mes pesants travers avaient fini par réussir à passer pour du confort là où ils forçaient un déploiement d’énormes subterfuges et de mensonges. C’était pourtant ma seule voie possible au fallacieux travestissement de moi-même. L’onction avait été si puissante qu’elle en arrivait à s’attaquer à mon inconscient.

Dans le tréfonds de mes songes vint s’immiscer ton action. Elle provoquait des nuits particulièrement agitées au creux du dilemme de ma nécessaire capitulation. En me réveillant, il n’était nul besoin d’être psychanalyste pour comprendre que la lutte venait en droite ligne du choc des mots reçus. Cette gangrène bénéfique m’avait finalement gagné en conquérant l’ensemble de mon être. Je ne voulais plus d’une de ses journées supplémentaires à tout faire pour donner le change. Dans chacun des déguisements altruistes de mes phrases, tu avais ponctué ta venimeuse bonté....

Les maladies du Bien!

Pour moi, il était grand temps d’y faire succomber la totalité de mes vieux habits. «Allez Yan, allume donc le bûcher expiatoire!» La prise de conscience devenait soudainement aussi fulgurante qu’inéluctable. À bien y réfléchir, c’était un véritable honneur que tu m'avais rendu là. En venant à ma rencontre, tu avais pris le temps de m’écouter, de me parler et de me comprendre. Dès lors, tu faisais offrande de la plus lumineuse chance qu’on ne m'ait jamais donnée: me transformer de l’intérieur pour ne plus seulement paraître mais Être!

Si adversaire il y avait, ceux de mon ego, de ma suffisance et de mon autosatisfaction figuraient en tête de liste. Le seul et véritable adversaire, c’était moi-même et personne d’autre… Absolument personne d’autre.

J'avais été, et demeurais depuis tant d’années, mon propre belligérant! Celui qui faisait entrave aux possibilités d’être vrai, de tendre au juste et bon, de rechercher l’harmonie interne et externe, c’était moi… Moi seul! 

Les fées de SERRE
Toi, que j'aurais pu si aisément et idéalement désigner comme mon pire ennemi te présentait, et je le savais mieux que quiconque, tel le plus merveilleux des amis. Personne n’avait su, auparavant, me consacrer ce temps nécessaire, cette énergie, cette patience avec autant de compréhension et de gentillesse. Maintenant, ta seule exigence appelait un brin d’attention et de reconnaissance. Jusqu’ici, tu avais donné sans rien exiger en retour. À ce jour, je n’étais toutefois toujours pas allé te retrouver. Durant les quarante-huit heures qui suivirent, nous n’échangions plus une parole. Je comprenais que si je souhaitais reprendre les échanges, il me faudrait d’abord faire preuve d’humilité.

Il fallait m’engager à jeter au feu les vieux fantômes qui tenaillaient mon corps et mon âme. Tout tenait dans un aussi destructeur que minuscule mot: vanité! Durant ces deux longues journées, je me postais à l’écart de tous, ne conversant avec personne. Je n’en entendais pas moins intérieurement ta voix et tes arguments. Je n’échappais pas plus à la tendre et aimante détermination de ton regard posé sur moi.

Tu avais clairement allumé quelque chose que je ne savais pas éteindre ni même ne pouvais. Aurait-il seulement fallu que je le veuille tellement, en y songeant avec sincérité, je savais combien cette lumière était salvatrice. Tu restais le seul à avoir su repousser aussi loin ce dont j'aurais dû avoir honte depuis si longtemps.

Qui sait si tu ne saurais vraiment m’aider à brûler mes vilaines tendances égotiques? Comment mes persistantes capacités à me mentir à moi-même et à me trouver de permanentes excuses avaient pu conduire à une telle suffisance? Il ne fallait pas refuser cette perche généreusement tendue et surtout point d’une main aussi serviable. Combien d’occasions aurais-je de me reconnaître tel que j'étais vraiment? Cela se reproduirait-il seulement un jour? Non, c’était probablement la plus éclairante chance de toute ma vie.

La refuser, ou pire la nier, demeurait l’ultime risque de ne jamais y arriver. Je me devais impérativement d’accepter, d’aller au-devant de mes propres peurs et d’enfin changer afin d’Être pleinement. La sagesse qui émanait de toi, et d’une certaine façon les soins que tu m'avais déjà prodigués, me transperçaient.

Mon empêchement devenait total. Dès lors, je ne devais plus reculer. Comment pouvais-je encore continuer de lutter, d’avoir cette mauvaise foi infinie? Ceci me desservait plus que quiconque au monde. Il était vraiment temps d’arrêter ces résistances imbéciles et de briser ma stupide surdité volontaire.

En une poignée de jours, tu avais su mettre le doigt pile sur mes endroits les plus délicats et douloureux. Tu avais fait éclater ma suffisance, mon égoïsme et mon sentiment de supériorité qui n’avaient, et je m’en rendais cruellement compte, aucune raison d’exister.

J'allais finalement capituler et me rendre sans condition préalable… Reconnaître ma défaite.

À y regarder d’un peu plus près, il ne s’agissait vraiment pas d’une déroute. Cela s’avérait être une fantastique réussite! Reconnaître mes défauts, te remercier (secrètement) toi qui les avait fait exploser en plein vol. Ne pas m’être lâchement enfui en te traitant de tous les noms, s'apparentait à une victoire. Quelle magnifique et triomphale défaite que celle-là!

J'étais évidemment encore si orgueilleux pour rendre grâce ouvertement. Discerner mes défauts n’était pas la même chose que de les voir s’évaporer… Loin s’en fallait! Néanmoins, le pas fatidique était franchi et la décision finalement prise. J'allais renouer le dialogue et la relation, avouer mes faiblesses et être maintenant autant à l’écoute que possible. Terminées les belles postures afin de me camoufler.

«Oui, tu as raison depuis le début et je le professe. J’accueille dés lors et à nouveau le Divin en mon sein et continuons sur cette voie si tu le veux bien». Ouf! C’était fait et j'avais fini par, du bout des lèvres et en service minimum, me livrer à toi. Étonnamment, ce n’était rien. Aucun sentiment de faiblesse ou de honte ne vint hanter mon intériorité et je me sentais, en cet instant précis, en paix avec moi-même. Prêt à tenter un nouveau départ. Tu reçus mes aveux avec simplicité et gentillesse. Rien sur ton visage ne laissa supposer un quelconque sentiment de domination ou d’orgueil. Bien au contraire, tu m'offris un large et sincère sourire. Cela en disait tellement long sur ta joie de me voir me ranger à tes côtés. J'étais aussi heureux que toi d’avoir pu admettre un tel passif en si peu de temps. Je croyais de tout mon cœur en mes chances de m’amender. Un sincère chemin venait de s’ouvrir au changement en profondeur. Un bon-heur quasi instantané m'envahit à l’idée de reprendre nos tours de caserne à l'approche du couchant. Cette fois, j'avais la très ferme intention de ne plus être «contre» mais bien «avec». De ne point lutter pour me cacher (vainement) mais d'éviter d'échafauder des plans dérisoires à contrer d'hypothétiques attaques qui n’en étaient pas. Enfin, et surtout, d’arrêter de me mentir à moi-même en permanence.

Quelle simple joie… Dès lors, nous partions cheminer tous deux, j'écoutais sincèrement sans déjà être en train de préparer mes phrases, tentant d’avoir le dernier mot. J'allais pouvoir poser les questions auxquelles je m’étais jusqu’ici refusé de peur que tu y perces mes failles et mes peurs. Tout paraissait d’un seul coup simplissime. Suffisait-il donc de reconnaître ses torts et ses erreurs pour les voir s’envoler? Le banal fait de vouloir changer semblait suffire à voir cela comme une affaire déjà entendue! Si j'avais seulement su que c’était aussi aisé, alors je l’eus fait depuis si longtemps! Comme libéré de ma propre emprise, je me sentais pousser des ailes.

Rien ne semblait plus facile que de tout reprendre à zéro. Envolé l’égocentrisme, disparu l’orgueil, anéantie la suffisance ou l’intolérance. Cheminant d'un même pas, écoutant et prenant bonne note tout en jouissant de l’air embaumé de la fragrance des lilas… Je savourais l'idyllique situation. Je re-vivais et n’avais jamais été si heureux de m’être autant trompé, tant débattu pour finalement en arriver là.

Les jours qui suivirent furent tout bonnement fantastiques. Comme teintés d’un sentiment permanent d’aisance et de facilité, proche d’une impression d’invincibilité. J'allais bouter hors de moi ce qu’il y avait de négatif et quand bien même la tâche semblait immense, elle était à ma portée. Je ressentais une belle sensation d'accomplissement.

La sincérité de ma quête avait, apparemment, suffi pour venir à bout de l’ensemble de mes démons. Je me surprenais en écoute, plus ouvert que jamais et à même de résoudre tous problèmes venants. S’ils s’en présentaient, alors je n’aurais qu’à les écarter d’un simple et humble revers de la main. Rien ne pourrait résister à la nouvelle et immaculée loyauté de mon cœur. J'avais gagné en ouverture d’esprit, en humanité, en tolérance. Tout au moins m’en persuadais-je... Et pourtant! Au sein de la caserne s’était constitué un petit groupe de fervents amateurs des idées d’extrême droite. Une soirée, il suffit que je les aperçoive, d’ailleurs en train d’invectiver deux autres jeunes, pour les dénigrer et vertement les critiquer. Tu pourrais ainsi voir combien j'avais déjà progressé contre la haine et le mépris me disais-je. Cependant, ta réaction fut aussi surprenante qu’inattendue.

«Qu’ont-ils de si différent de toi et à quel titre peux-tu les condamner?» me demandas-tu. J’étais totalement pris de cours et restais muet. "Voilà une preuve supplémentaire de son incroyable tolérance songeais-je intérieurement." Tout de même, je ne pouvais me résoudre à penser que sa réaction fut juste! Sans doute eut-il fallu que je demande le pourquoi du comment mais je n'en fis rien. Le vendredi soir qui suivit, je rentrais chez mon père, sourire aux lèvres et enthousiasme (candide?) à bloc. Des dizaines de questions me venaient à l’esprit et je brûlais d’impatience de pouvoir te les poser. Il fallait néanmoins attendre les retrouvailles du dimanche soir! Qui aurait seulement pu imaginer que je puisse, ne serait-ce qu’un instant, vouloir me précipiter vers une caserne militaire? Persuadé que j'avais d’ores et déjà résolu tous mes problèmes personnels, mon questionnement central se condensait au creux d'une unique interrogation: Comment être certain que l’on fait le Bien?

Harnaché de cette certitude que mes travers n’étaient plus que de vieux souvenirs, je pensais pouvoir me concentrer dès maintenant sur la question essentielle du Bien. Cette journée dominicale sembla interminable... Combien je fus heureux d’apercevoir ton visage empli de gentillesse et d’humilité en ce bout de quai!

La semaine qui s’en suivit, tu ne répondis pas tant à mes interrogations que tu me les renvoyais formulées de façons différentes. Comment avais-je pu seulement oublier cette fameuse technique de la maïeutique? Tu la maîtrisais infiniment mieux que moi qui pouvais m’enorgueillir d’avoir fait des études de philosophie. J'étais absolument incapable d’utiliser cet art dont tu ne connaissais peut-être pas même le nom mais que tu utilisais pourtant à la perfection! Une magistrale instruction supplémentaire pour l’arrogant que j'étais encore. Je retournais une fois de plus à mes leçons sans pour autant me sentir vexé le moins du monde. Je pris conscience que pour l’éradication de mes défauts, il demeurait plus de travail restant que je ne l’avais imaginé. Quant à toi, Jacques, tu savais rester simple et naturel en toute circonstance.

La simplicité nouvelle du bon vouloir m'avait, tout de même, transcendé et comme métamorphosé. Quel état de grâce! Ces huit semaines de classes préparatoires écoulées m'avaient assurément fait bien plus progresser que ces huit dernières années d’études philosophiques. Je me rendais à l’évidence que j'avais acquis des connaissances qui ne servaient finalement pas à grand-chose. Elles m'avaient surtout permis de m’autoriser un surplus d’orgueil et de vanité. Dur mais réel constat que celui-là! «Intellectuel n’est pas toujours synonyme d’intelligence» découvrais-je.

Les classes touchaient donc à leur fin et je priais maintenant pour bénéficier d’une affectation auprès de mon précieux ami. Cela aurait été absolument jubilatoire qu’il puisse m’aider à progresser au quotidien. Mais aussi à me relever si, par erreur, je venais à trébucher. Bien évidemment, il n'en fut rien! Nous allions néanmoins rester tous deux sur la capitale… N’était-ce déjà pas une chance? Très rapidement, je dus me rendre à l’évidence combien j'étais devenu totalement dépendant de toi. Je ressentais nécessairement une belle admiration à ton égard, tout aussi probablement qu’une forme d’amour!

J'avais ce curieux sentiment que si tu me comprenais si bien, c’était justement parce que tu étais sans doute passé par ces mêmes stades évolutifs. À l’actif de cet épisode, j'avais recouvré la foi en Dieu après l’avoir furtivement mais si intensément perdue! Le bilan était simple: j’avais consenti à remettre ce que j'étais en question. Engager le bel ouvrage s’imposait telle une priorité; mais surtout, j’avais fait la rencontre de quelqu’un d’exceptionnel. L’aventure ne faisait sans doute que commencer et il semblait évident que nous allions la poursuivre. L’heure de la séparation ayant sonné, je prenais un nouveau départ... Seul. Nous aurions l’occasion de nous voir ponctuellement, bien que ton affectation serait bien plus prenante que la mienne." Les maladies du Bien.

Pour aller encore plus loin, je vous propose de visionner cette vidéo: Le Divin ou rien.

Portez vous bien en tous temps et en tous lieux.

Yan. 

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