Photo prise par Yan à Saint Herbot (29) |
Cette semaine, nous vous proposons d’allier la théorie, basée sur notre expérience, ressentis et quotidien, et la pratique afin d’ouvrir peut-être votre conscience à de nouvelles possibilités et opportunités mais aussi de vous permettre de les expérimenter par vous-même si cela n'est pas déjà fait.
Au travers de cet article, qui sera en deux parties, nous allons nous rapprocher des Êtres de la Nature, de leur soutien et enseignements.
Les cycles élémentaires.
Pour ma part, c'est en un lieu bien particulier de mon enfance -entre l'aber Wrac'h et Roscoff où se tient une petite contrée au mystérieux nom de «Côte des Légendes»- que fut ponctuée ma connexion au minéral et en particulier au granit. Peuplé de grandes roches aux formes d'animaux mythiques, le site fut donc propice à ma reconnexion au monde de l'Invisible... Et ce encore plus précisément au phare de Pontusval où aurait été précipité un dragon par le renommé saint irlandais Pol... Tout était donc là pour forger mon existence à venir d'avec les fées, korrigans, lutins et autres intercesseurs du monde de l'Invisible. J'aimais tant passer des heures et des heures en solitude autant à l'observation qu'à l'écoute de la force des éléments naturels... Marées, vents et vagues venant se briser dans ces cathédrales de pierres !
Vieille de plusieurs millions d'années, je pris conscience que la minéralité est à la source de notre système solaire tout entier. Elle demeure, en quelque sorte, la plus proche du code source du Big Bang. De celle des cycles des élémentaires ainsi chronologiquement déployés : Création, Minéralité puis eau et végétaux puis animaux et finalement Humains.
La minéralité porte ainsi tout l'Enseignement primaire de notre Histoire à tous et le retour en force de la litho-thérapie ces derniers temps n'est sans doute pas le fruit du hasard mais celui d'une probable volonté de reconnexion aux forces primordiales.
Non loin de cette «Côte des légendes», et toujours en Bretagne, s'offrent aussi des forêts enchantées telle la très fameuse Brocéliande mais aussi celle du Huelgoat avec ces lieux aux noms évocateurs: gouffre du diable, ménage de la Vierge ou autre mare aux fées. Au cœur de ce monde de la végétalité vivent depuis toujours les Êtres invisibles des forêts. Il aura fallu attendre la réalisation complète de ce second cycle au travers du monde végétal pour voir apparaître celui de l'animalité. Rappelons néanmoins qu'ancestralement ces esprits forestiers étaient contactés au travers du minéral via les dolmens, menhirs et cercles de pierres ou objets rituels comme les crânes de cristal. Ces places se seraient ainsi mystérieusement vidées de leurs fées, trolls, lutins, elfes à la christianisation puis à l'aire de la modernité...
Les intercesseurs qui officiaient là : sorcier(e)s, chaman(e)s, druides... furent pourchassés par l'inquisition. Au mieux, ils étaient sommés de stopper leurs activités immédiatement. Au pire torturés, condamnés et même passés aux bûchers pour les plus récalcitrants.
Revenons donc à l’achèvement de nos cycles avec le suivant : celui de l'animalité.
Minéral et végétal ayant accompli leur plein potentiel et leur maturité, les animaux purent dès lors apparaître et allaient conquérir notre belle planète tout en se nourrissant des végétaux mais surtout en constituant les premiers esprits de groupes aux consciences individuées.
De la sorte naissaient les formes primaires des «Je» séparés du Tout et en éveil de conscience. Se faisant, ils préparaient notre propre arrivée ici bas.
Dernier cycle achevé, l'Humain se présentait probablement «conçu» comme le plus apte à tout unifier de cela. Sa capacité hyper élevée à la spiritualité aurait dû donner lieu à l'apprentissage d'une parfaite connexion et à la symbiose d'avec l'ensemble de la Création. En lieu et place, ce fut une déconnexion qui se produisit au travers du Mental et du «moi Je...» finissant de vouloir tout maîtriser et de mettre à sa botte le monde entier. L'Humain en arrivera même à se penser au-dessus des Éléments et comme séparé du Tout. Ainsi, les animaux se mirent à être mangés alors que cela ne semblait initialement pas être prévu de la sorte (Genèse 1:29-30) ou tués via des cultes, des rites et autres sacrifices pour tenter de calmer les dits éléments (feux, tremblements de terre, foudres, sécheresses...).
Une déconnexion progressive des Éléments
Il nous aurait fallu trouver un juste milieu entre les superstitions et l'inquisition mais....
L’avènement de la science aurait pu, à son tour, éradiquer pacifiquement les deux -ce qu'elle fit d'une certaine façon- mais pour en arriver à l’acmé d'une technologie hyper-connectée épaulée de ses propres dogmes.
En y regardant de plus près sur le trait linéaire de notre Histoire temporelle, on peut ainsi en tirer plusieurs observations.
De sa frêle vieillesse de trois cent mille années, la race humaine a su produire de l’extraordinaire plus que nul autre. Comme celui d'utiliser les forces de la Nature et d'inventer sans cesse à partir d'elles. Ainsi, elle en fit même sa principale caractéristique!
Néanmoins, à bien y regarder, aujourd'hui encore, nous sommes dans l'incapacité de savoir avec une exactitude satisfaisante, quand, comment et pourquoi furent construites les pyramides, Stonehenge, New grange, les alignements de Carnac, les dolmens.... De ces édifices hérités de temps très lointains, nous ne possédons pas du tout d'informations écrites et précises ou que très peu via les hiéroglyphes laissés sur les pyramides. Si leurs secrets demeurent presque entiers, nous restons perplexes devant les connaissances qui étaient celles de leurs bâtisseurs. Architecturalement parlant en premier lieu mais -pour ce qui nous concerne ici- surtout par les connexions d'avec le monde de l'Invisible qui étaient, sans erreur possible, les leurs...
Il fut pourtant bien trop aisé aux premiers évangélisateurs de s'octroyer le droit de balayer des dizaines de milliers d'années de pratiques ésotériques en les traitant tout bêtement de «rites païens» sans aller y voir plus loin. Ils se sentirent tout de même obligés de recouvrir de leurs églises, cathédrales et autres symboles les anciens lieux énergétiques découverts et utilisés par les pourchassés «incroyants». Il eut sans doute fallu y voir un signe puissant à la vérité de ses anciens et de leur connexion d'avec les esprits intercesseurs de l'Invisible !
D'un autre côté, les notions de raison et de rationalité trouvées aux travers de la philosophie prépareraient plus tard le terrain aux sciences modernes. Celles-ci finalement destinées à faire tomber de leur piédestal les toutes puissantes religions.
Ce faisant, à la sortie du Moyen-Âge finissait par disparaître -ou passée au feu- toute la littérature des mondes dits imaginaires des esprits de la Nature. Sur ce point, religion et science trouvaient un point d'accord accélérant le processus d'éradication.
L'aire industrielle ouvrirait alors la prise de pouvoir définitive de la science sur tout le reste jusqu'à l’avènement de notre société actuelle.
C'est à se demander si, au final, ce temps présent ne porte pas une forme d'aboutissement à une logique ultra-mécanisée et presque déshumanisée où l'Humain serait sorti de sa belle naturalité ?!
De son libre arbitre et de son pouvoir d'être créateur, l'Homme a ainsi fini par dominer et maîtriser presque tout ce qui lui est tombé sous la main. Entrés progressivement dans une rationalisation qui deviendrait presque offense à notre condition d'êtres spirituels, nous allions supplanter l’ingénierie et l'adaptation/optimisation de notre milieu naturel pour nous engouffrer dans l'étape suivante. Venait alors la chimie avec les engrais, pesticides, insecticides, ogm, clonages qui devaient faire partie intégrante de notre ultime programme jusqu'à l'intelligence artificielle....
Le tout allait nous faire déboucher sur cet échec et cette perte du bon sens -mais surtout de nos sens- et dont nous touchons actuellement si dangereusement les limites.
Nous pouvons tous nous reconnecter à ce peuple de l’Invisible.
De notre primale connexion d'avec les élémentaires, il ne nous reste que si peu et pourtant tout ce peuple de l'Invisible est toujours resté présent à attendre patiemment notre bon vouloir... En fait, que nous acceptions à nouveau d'observer, d'écouter, de savoir faire silence et preuve d'humilité et de symbiose... Malgré toutes les formes de maltraitances que nous avons infligé à leur environnement, ils répondent encore et toujours présents.
Réflexions faites de tout cela et de mes voyages à travers le monde -jusqu'aux derniers perchés dans le Haut Himalaya- ne me sont restées qu'infimes poignées de certitudes comme celles d'avoir à retrouver son silence intérieur, sa connexion partagée entre céleste et terrestre. De faire de notre incarnation un pont entre le ciel et la terre mais surtout épaulé des esprits et des énergies vibratoires de la Nature.
Depuis ma rencontre avec Adélaïde, tout s'est accéléré, montrant l'urgence de ce temps et nous avons décidé, au travers de notre couple, de dédier nos forces et nos énergies à cette redécouverte connective d'avec l'Invisible.
Et vous, quel est votre rapport à la nature?
N'hésitez pas à partager vos expériences en message ou par retour de mail, c'est toujours pour nous une joie et une richesse de pouvoir avoir vos points de vue.
Rendez-vous la semaine prochaine pour la deuxième partie de l'article qui sera cette fois-ci écrit par Adélaïde. Nous vous remercions pour votre intérêt!
C'est fort de mes expériences Himalayennes en solitaire et de 20 années de pratique de la méditation que je vous propose cette initiation à la méditation de la marche en don libre et conscient dans la démarche d'un monde fait de partages de nos richesses humaines et spirituelles. L’initiation se déroule sur 2H durant lesquelles je vous offrirai des clés à la découverte de l'instant présent ainsi qu'au fonctionnement du mental et de l'ego.
(5 pers. maximum par initiation)
Yan.
Réservez votre place au 06 11 58 72 23 oucontactez-moi via le formulaire ci-dessous si cela vous intéresse!
Le lien: Méditation de la marche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire