Car pour continuer de faire croire qu'il est la "normalité", il est capable de prendre tous les aspects les plus plaisants afin de rester seul maître dans la demeure.
De son beau rôle de découvreur de la vie, d'expérimentateur des sensations -lorsque nous n'étions que de petits enfants- il a su devenir un tyran ayant absolument tout englouti sur son passage!
Plus on choisit la voie directe et plus le travail sera certes rapide mais aussi violent alors que lorsqu'on choisit la route en lacets, ce sera alors plus long mais moins douloureux.
Dans tous les cas, la vie est si bien faite -et le karma si puissant- que l'on se dirige de toute façon vers son propre sommet.... Ce qui demeure le plus important, c'est peut-être d'entrer en conscience de ce que l'on EST vraiment venu jouer ici-bas en incarnation et de faire ses choix tout justement en conscience et sans rester dans la victimisation et/ou sous la fonction du "pilotage automatique" !!!!
Prendre le chemin guidé par la "petite voix" ne signifie que cela va être simple et "tout rose" mais que l'on es sûr d'aller dans le sens de sa progression spirituelle. Faire le choix du "petit ego", c'est presque toujours prendre des décisions sans conscience et souvent s'engager sur des autoroutes bien droites et bien plates matérialisées par la facilité et l'absence de volonté tellement plus séduisantes!
De la sorte, on repousse le travail obligatoire d'épuration intérieure qu'il nous est demandé de faire en restant dans cette facilité et dans notre zone de confort....
Néanmoins, à cause de ces mêmes choix, la demande initiale nous sera toujours représentée mais de façon chaque fois un peu plus difficile à expérimenter.
En explication auto biographique, voici un extrait de mon livre "Les maladies du Bien":
"À ce stade, je me demandais comment j'avais pu autant me fermer les fenêtres ouvrant sur la félicité? La sincérité et la force de toute existence semblaient maintenant résider dans la simplicité.
De celle-ci, je m’étais jusqu’alors tenu à distance, totalement occupé par la boursouflure de mon ego.
Celui-là même qui avait su s’installer sur un terrain quasi vierge. La «lande Je» s’était offerte à lui jusque sur des horizons infinis. Cette vaste étendue n’était autre que l’esprit dans son plus simple apparat! Une pureté docile et aimante. L’ego s’en était emparé et avait presque colonisé l'ensemble. Ce monstre assoiffé et affamé dévorait tout sur son passage.
«Bonjour: Entreprise immobilière «Je et Moi» à votre sévisse!»
De grands promoteurs sans foi ni loi, véritables constricteurs étouffant le champ de l’esprit. La pureté de ma nature avait presque toujours été reléguée aussi loin que possible. De trace de cette primauté, il n’en existait plus aucune. Une fois tout nettoyé, balayé et aplani, l’ego avait investi le terrain pour une poignée de piécettes. Il régnait en maître! Il était seul, entièrement seul, sur ce territoire jusqu’à en posséder chaque recoin. Sous son diktat, d’Esprit jamais il n’y eut et peut-être même réussissait-il à se convaincre de sa non-existence! Il ne subsistait pas et peut-être point ne fut-il.
Comment aurait-il été possible que mon esprit s'excave subitement du «Je» dominateur?
Déjà enfant, j'avais eu tant de difficultés à me sentir Je ou Moi. Très tôt, je m’interrogeais sur ce que pouvait-être la signification et le poids de telles affirmations. Pourtant, il ne me restait point de souvenir de la prise de pouvoir par ces deux-là! Pas même de leur jeu de dupe, de leur tricherie et de leur ruse à devenir la «normalité». Ils avaient réussi à mener la vaste politique des terres brûlées. Aucun vestige de cette primauté ils n’avaient laissé subsister. N'avait pas même survécu une cordelette à laquelle se raccrocher en cas d’écœurement de leurs agissements. Partir en quête de ces moments là, il le fallait car l’ego s’était emparé de tout. Mais celui-ci ne le permettrait probablement jamais!
«Tout est à moi… rien qu’à MOUAAAAAA!»
s’esclaffait-il. Le petit ego avait réussi, l’air de rien, ce tour de force absolu: transformer son génocide de l’esprit en une épopée héroïque! Miraculeusement venait de surgir de nulle part ce questionnement, ouvrant la voie au salutaire sauvetage:
«Quel est donc ce funeste moment où cet usurpateur s’est emparé de l'ensemble?»
Une priorité s’imposait dès lors à moi. Chercher à remonter jusqu’à cet événement! C’était sans doute la seule façon de retrouver un fragment de feu le fil conducteur. Je m’invitais à faire ce grand saut dans ma mémoire. Où était et que demeurait ma véritable nature? J'avais perdu en chemin ma magnifique simplicité et voulais en retrouver la beauté. Au final, ce questionnement, j'avais commencé à l’esquisser une quinzaine d’années en amont. Étrangement, ce n’était qu’aujourd’hui que j'en mesurais la déterminante portée. Quelle effroyable longueur de temps! Les portes qu’ouvraient ces interrogations débouchaient sur l’utilité de notre passage ici-bas. De cette immense expérience qu’était la vie s’esquissait un enseignement. Était-ce pour permettre l’exploration matérielle de la nature infinie de notre esprit?
Ce décollement de soi-même, ce Je n’avait-il pas pour fonction transitoire de nous montrer notre nature profonde?
Et si il ne servait qu’à cela: s’effacer! Il faudrait mettre au service de l’Éveil cette graine du Moi et remonter jusqu'à la primauté! Se livrait ainsi la folle et unique occasion d’expérimenter charnellement l’Esprit. Je me lançais dans l'exploration des terrains perdus et cédés aux mauvaises herbes égotiques. S’ouvrirait alors le champ des fleurs spirituelles. Presque vingt années de prières et de méditation pour en arriver à ce simple constat."
Page 335 de "Les Maladies du Bien".
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Yan.#introspection #éveil
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