Mon esprit s’éparpillait déjà jusqu’aux roses des sables… Voyages des plus enrichissants. Lorsque je rentrais au bercail, c’était toujours émoustillé des enseignements si légers dont je venais d’accompagner les chemins. De chaque inspiration de prière, je retenais des flots de sagesses nouvelles. Je te proposais finalement de te livrer part de mes écrits. J'étais si surpris de constater combien mes lettres frôlaient ton cœur. Cela signifiait que tu allais comprendre les effets que nos rencontres produisaient.
De quelle façon l'échange de nos regards embrasait mon être!
Nos partages me transportaient dans des sphères d’une grande beauté. Tu étais devenue ma muse et je te l'avouais! Ma pratique me poussait parfois dans mes derniers retranchements et réveillait toute la puissance du spirituel. Mes prières prenaient, d’une certaine façon, un côté permanent. L’urgence qu’elles provoquaient enjoignait à l’écriture.
Le secret de mes tiroirs devait s’ouvrir!
Cette tardive acceptation déclenchait en mon sein une débauche complète de mots. Le suc de mon être coulait à flots sur l'océan blanc de feuilles noircies aux vagues de mes phrases. Une large plage des possibles s’ouvrait sans aucun dommage « co-littoral ». Avais-tu seulement compris la source jaillissante d’inspiration que tu étais en train de devenir pour moi? Malgré tout, je demeurais souvent insatisfait des descriptions que je livrais de nos échanges les plus intenses. J'aurais tant aimé pouvoir décrire l’incroyable intensité que transportaient ces circonstances. Et surtout les sommets vers lesquels ils nous laissaient ivres d’un bonheur simple et concret. C’était prodigieux de goûter au plaisir de ce que nous nous offrions.
Christina, mon amour, tu ne serais jamais, ô grand jamais, ma femme mais Une Femme!!!
Celle avec qui je pouvais si aisément distiller ma vision du monde. Toute la poésie de ton esprit faisait monter des mots. De ceux qui ne se traduisaient point mais vivaient et nourrissaient une quête. Le sens ultime dépassait continuellement, et à l’infini, celui des phrases. Je repartais de plus belle:
J'aimais tant te rappeler qu’en chacun de tous se lovait cette immensité.
Il suffisait de l’accepter, de vouloir la faire sienne, de s’ouvrir. Essayer d’enfin ne plus demeurer effrayé de rien était une mire. «Il fallait tous s’inviter au festin des dieux» te déclarais-je.
Notre relation avait commencé dans la vérité d’une phrase venue de l’au-delà et cette histoire restait pour toujours de nulle part. Elle était née en marge de ce que nous vivions séparément dans nos vies respectives. Cette aventure avait vécu déconnectée de nos relations de couple et c’était ainsi qu’elle continuait d'être au monde. Cet exceptionnel se dirigeait comme naturellement vers un paroxysme de dons mutuels.
Mélange de nos infinis…
Telles des comètes, nous nous consommions à blanc.
*Assis côte à côte dans ce véhicule et nos yeux se rouvraient sur ce parking désert. Il était devenu, ensemble, et comme miraculeusement, une piste de décollage pour le fond de la voie lactée. Le voyage avait débuté, ton parfum en élixir, ton effleurement en stupéfiant et ton âme en guide d’inspiration. Quelle bénédiction de pouvoir franchir d’une simple et folle foulée tous les a-priori!
Maintenant, nous demeurions en mesure de le cueillir et d’y goûter. Il donnerait une force nouvelle à l’arbre de nos parcours respectifs.
Une ascension vers de nouveaux sommets nous était-elle donc promise?
Cette promesse, je la connaissais sans l’avoir touchée du doigt. Pour moi, la dépeindre restait encore si problématique mais qu'importe. Avais-je nécessairement besoin de la cerner? Elle fourmillait en mon sein depuis si longtemps. J'arrivais enfin, et par bribes, à la partager.
Il fallait tendre à ce que nous nous apportions et nous offrir le meilleur de nous-mêmes.
Aux sceptiques de tous poils qui n’auraient vu courir dans nos veines qu’un sang vide de sens, je leur répondrai ceci:
Qui pourrait donc rester aveugle, sourd et croire au vide avec les yeux rivés sur toutes les splendeurs données?
Néanmoins, s’offrait à nous tous une immense dignité dans cet univers. Celle de demeurer libre de tout nier ou de tout renier. Il restait absolument possible de ne pas embrasser la nécessité d’une force divine et d’être pourtant capable de beaux gestes."
Rédigé le 09/02/2019.
Version audio/vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=buI4SuArmRU
Sachez que j'ai décidé d'abandonner mon travail salarié depuis 2013 afin de vivre de ma seule écriture tout en ayant choisi de rester libre et indépendant des grandes maisons d'éditions et des multinationales.
Je vous propose donc de découvrir mes ouvrages, tous autobiographiques, en me contactant directement.
En effet, tout comme la télévision aurait pu être le plus fantastique outil à l'évolution et au partage entre humains, internet a aussi basculé dans le contrôle, le pouvoir du dieu argent et même la surveillance de masse. Ainsi, nous avons fait le choix délibéré de remettre l'Humain au cœur de tout et de privilégier les échanges directs, sincères et chaleureux...
Mille mercis pour vos soutiens et partages.
Fraternellement,
Yan.C'est fort de mes expériences Himalayennes en solitaire et de 20 années de pratique de la méditation que je vous propose cette initiation à la méditation de la marche en don libre et conscient dans la démarche d'un monde fait de partages de nos richesses humaines et spirituelles. L’initiation se déroule sur 2H durant lesquelles je vous offrirai des clés à la découverte de l'instant présent ainsi qu'au fonctionnement du mental et de l'ego.
(5 pers. maximum par initiation)
Yan.
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Le lien: Méditation de la marche
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