samedi 24 décembre 2011

De l'amitié à l'amour....

"Nous nous enfoncions lentement dans l’atmosphère à peine plus fraîche du parc. Sans préméditation aucune, je me décidais à ouvrir mon cœur en grand. Je décochais ceci d'un trait et sans même y réfléchir:
«Depuis le firmament des étoiles jusqu’au tréfonds de la chair de cette terre, je souhaite ressentir l’absinthe enivrante de l’amour. Initions donc, connectés, cette incomparable nuitée d’été par des conversations flirtant les nuées. Rendons-nous jusqu’aux confins de l'infini, de là où nos mots gorgés de gloire nous sont venus. Depuis des mois, ils imprègnent nos esprits jusqu’à en rendre nos sangs fourmillants. Quelle merveille d’être accompagnés jusqu’où poignée d’êtres s’éthèrent! Prisonniers d’une fureur «bruissive» ou de la foule, autant qu’au calme de ces jardins cachés par le voile bleuté d'une nuitée, aucun lieu n’a pu résister à nos départs galactiques.  
Quel ineffable bon-heur de sentir notre communauté de pensées! 
Tapis sous la lune, faisons union de nos fois accolées à nos qualités et défauts de simples humains. Oh! Ne prends surtout pas le qualificatif «simple» comme péjoratif. Il est son parfait pendant… Comme il déborde de plénitude! Humons la simplicité d’être humain, nous délectant ainsi des doux parfums de fleurs et d’arbres en recherche de fraîcheur salutaire». 
La nature se livrait tout autant que je m’ouvrais en grand angle à ton âme. Nous nous tenions prêts à l’émerveillement des goûts les plus accessibles. De la source d’eau chargée des forces de terre jusqu’aux nectars sophistiqués et nourris en bon fils de l’astre… Simples humains enivrés de caresses données aux flirts de la Création. Combien j'aimais cette sobriété que je ne souhaitais plus dépouiller au renfoncement d’une fainéante mollesse gagnante! La vie continuait de me le rappeler au jaillissement de la joie; à l’allégresse présence.
  
Absorber l’instant avec l’innocence d’un nouveau venu… Encore et toujours je le désirais tant! 

Mon temps de passage ne serait pas plus long qu’un furtif moment de bon-heur. Enfin, j'irai re-joindre ces esprits déjà mûris des expériences terrestres. Je me fondrai dans leur sillage… 
«Les plus fantastiques secrets sont souvent sous nos yeux, à portée d’une simple main tendue! Le sais-tu? Nous ne les goûtons toutefois pas! L’offrande, aux parures anodines, constitue une accomplie sobriété… Oubliée! Coincés à la «cave», pense donc à tous ceux qui peuvent nous encercler lors de nos espacements aux mots furieux. Aucun d’entre eux ne semble en mesure de repérer les radiations communiantes que nos regards se lancent! Probablement nos œillades sont trop innocemment belles pour être discernées? Pourtant, de nos visages se rendent perceptibles ces surplus débordant d’amour. 
Si de tes yeux parfois submerge ce trop-plein d’infini, miraculeusement capté aux croisements de nos vœux, alors un pan entier de toi me traverse.
Par pitié, ne me laisse point m’effaroucher!
Emplis-moi donc du violent sentiment de partage sans faille. En ces instants, j’abdique à l’étincelle foudroyante que nos cœurs accueillent en félicités et joies». Avais-je complètement perdu raison pour me donner ainsi? Nous restions là de longues minutes, à même cette terre encore brûlante d’une intense journée d’été. Nous subsistions terrassés, pareillement vidés par une intense séance d’amour charnel que nous ne ferions probablement jamais ensemble. Tantôt les regards rivés au ciel étoilé, tantôt nous échangeant nos prunelles dans cet approximatif silence. Nous venions de communier tous deux et en demeurions pleinement radieux. Nuitée à jamais gravée dans ma mémoire. Tout était limpide et sans arrières pensées. Les meilleurs amis du monde se tenant main dans la main tels des enfants." 
Yan SERRE.

Extrait de mon livre: "Les maladies du bien".

Sachez que j'ai décidé d'abandonner mon travail salarié depuis 2013 afin de vivre de ma seule écriture tout en ayant choisi de rester libre et indépendant des grandes maisons d'éditions et des multinationales

Je vous propose donc de découvrir mes ouvrages, tous autobiographiques, en me contactant directement.

En effet, tout comme la télévision aurait pu être le plus fantastique outil à l'évolution et au partage entre humains, internet a aussi basculé dans le contrôle, le pouvoir du dieu argent et même la surveillance de masse. Ainsi, nous avons fait le choix délibéré de remettre l'Humain au cœur de tout et de privilégier les échanges directs, sincères et chaleureux... sans site internet!

Mille mercis pour vos soutiens et partages.

Fraternellement,

Yan.
 


Les maladies du Bien Yan SERRE
#Amour

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