Photo prise par Yan lors d'un de ses périples (pont suspendu de Namche, Népal)
Je rejoins donc le blog de Yan, pour vous proposer à mon tour des pistes d'éclairage sur des sujets qui me tiennent à cœur.
Profitons du temps que nous offre cette période d’été
pour apprendre à mieux se connaître et à travailler sur nos
blessures en profondeur. La météo ensoleillée, les vacances, les
jours plus longs peuvent aussi permettre de prendre soin de soi grâce
à l’introspection.
«Pardonner, ce n’est pas dire : ce n’est rien, je te pardonne. C’est dire : J’ai souffert, mais je te pardonne»
Pardonner: une source de libération intérieure.
Notion qui porte souvent à polémique, difficile à intégrer,
souvent teintée de religiosité, notion qui fait peur parce que
pardonner serait cautionner un acte impardonnable, immonde, voire
oublier un acte qui a pu détruire une vie, une famille…Pourtant,
le pardon est la plus grande source de libération
intérieure.
Pardonner au bourreau, mais aussi se pardonner à
soi-même d'avoir accepté d'être mal-traité, d'avoir accepté la
mal-traitance, pardonner aux autres de n'avoir pas su réagir, fait
semblant de ne rien voir, à la société de ne pas nous avoir
protégé ou rendu justice, au système médical de nous avoir
détruit plutôt que guéri…La liste peut être longue…
La vie est faite d'expériences que nous vivons comme des
épreuves lorsqu'elles sont "négatives". En mode survie,
nous cherchons bien souvent des sauveurs, au travers d'un couple,
d'enfants, d'animaux… mais rien ne fonctionne vraiment. L'autre ne
peut pas nous sauver, nous sommes les seuls à pouvoir le faire.Ce
qui nous détruit jour après jour, dans l'illusion de nous faire
tenir le coup, c'est cette énergie de colère, de rancœur, de
tristesse que nous gardons en nous.Ne pas lâcher prise sur notre
histoire nous ronge de l'intérieur, mine la paix intérieure qui
devrait naturellement s'étendre en nous.
Il ne s'agit bien sûr pas de rentrer dans le déni, de fuir,
de faire semblant ou de minimiser l'impact du dommage subi. Nos
émotions doivent être exprimées, non retenues, d'où l'importance
de parler, d'écrire, d'être entendu, soutenu, compris. Laisser
sortir le chagrin, le ressentiment, laisser couler les larmes, crier
et avancer.
Il s'agit en fait d'accueillir toutes les parts de
nous, toutes les parts de l'autre aussi. Accepter, voilà un mot
difficile à intégrer.Ne pas pardonner, c'est garder un pan de son
histoire en soi comme si elle nous déterminait. Nous ne sommes pas
ce qui nous est arrivé, nous n'avons pas à rester dans ce statut de
victime qui nous condamne, qui condamne même nos descendants…Le
chemin est souvent long quand on s'engage à soigner nos blessures
mais la puissance du vrai pardon a la capacité de transcender un
être, de lui révéler sa propre lumière et de lui faire toucher à
l'Amour universel qui est inconditionnel.
Faire le choix de l'Amour, plutôt que celui de la peur, libère
le physique et met en marche tout un processus d'évolution. Les
maladies se nourrissant en partie de nos états émotionnels.
Ce
choix libère nos blocages, change nos croyances et permet la
révélation d'une vie jouissive parce que la joie, c'est ce que nous
sommes derrière nos masques, nos boucliers, nos costumes
quotidiens…Le chemin est souvent long, disais-je ! Oui mais il
suffit d'un seul pas en avant pour ouvrir les portes une à une, un
seul pas de conscience.
Nos épreuves: des expériences pour grandir en amour et en lumière.
Parfois nous subissons nos vies, parce que les autres nous
imposent leurs choix.
Nous aimons une personne, elle nous quitte,
malgré tout ce que nous lui offrons, malgré une famille aussi
quelques fois, souvent…
C'est difficile de faire le deuil d'un
amour et ça l'est d'avantage encore de faire une croix sur un espoir
d'union indestructible, une cellule, un équilibre entre deux adultes
et leurs enfants.
Alors nous n'avons plus d'autre choix que celui
de l'acceptation et du lâcher prise pour ne pas se laisser enfoncer
dans le chagrin, la colère, la rancœur, voire la vengeance et au
détriment du bonheur de ses petits. Et puis un jour, c'est non
seulement digéré mais nous en sortons tous grandis.
Papa et
maman ne sont plus amoureux mais il n'y a pas d'animosité entre eux,
celui qui a été abandonné et s'est senti trahi a réussi à
pardonner, parce que le poids était trop lourd à porter, que
l'Amour propre ne se voulait plus victime et que la libération est
la plus grande des récompenses.
Alors pas à pas, chacun fait son chemin, on s'invente un autre quotidien, une autre histoire, on avance et on retrouve la joie simple des petites choses, du sourire de sa fille, du goût de la clémentine, d'une chanson écoutée… Et puis tout s'ouvre, la magie entre dans sa vie et non seulement le pardon nous a fait grandir mais il nous a éveillé à une autre réalité beaucoup plus savoureuse dans laquelle les coïncidences deviennent providence et messages, chaque rencontre est un apprentissage où le cœur s'ouvre en grand et tout devient possible.
Vient un jour, alors que l'on a plus besoin de rien que de se savoir en vie chaque matin pour partager ce que nous sommes avec les autres, pour donner et recevoir l'Amour qui est sur notre route, elle est là, cette autre personne qui s'est sortie d'une histoire/chagrin, qui a fait elle aussi le deuil d'une famille idéalisée, qui a su pardonner et qui s'est également éveillée.
Tout était possible séparément mais leur union décuple leur force et l'Amour qu'ils portent en eux, l'Amour de la vie, inconditionnel, peut s'incarner dans la jouissance de leurs deux cœurs, de leurs deux corps, ils rayonnent et font un peu plus vibrer le monde. Oui le pardon rend tout possible…
Si vous me suivez au paravent sur les réseaux sociaux, vous n'êtes pas sans savoir que j'utilise l'écriture régulièrement dans mon processus d'évolution. Je vous propose à la suite, des exercices qui pourrons vous permettre de le faire également.
À vos carnets.
Le rituel Ho’oponopono
Ce mois-ci en exercice d’écriture je vous propose un rituel inspiré du Ho’oponopono afin d’appeler le pardon et la réconciliation dans votre vie et de nettoyer les énergies qui peuvent rester bloquées à cause d’émotions réprimées ou de mots non exprimés.
L’Ho’oponopono, une pratique ancestrale.
Cette pratique est utilisée par les hawaïens afin de demander pardon et de se réconcilier avec les autres, comme avec soi-même. Généralement on la traduit par «rétablir l’équilibre».
Grâce à ce rituel de reconnaissance de la «faute» et de
demande de pardon, vous allez pouvoir tenter de vous libérer des
problèmes et des conflits qui peuvent peupler votre intériorité et
avoir un impact sur votre environnement en vous apaisant afin de
permettre plus de fluidité dans votre vie.
Si vous souhaitez en
savoir plus sur le sujet:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ho%CA%BBoponopono
Pratiquer le rituel Ho’oponopono.
Pour pratiquer le rituel Ho’oponopono, il est nécessaire de
mettre le mental de côté et de se centrer dans le cœur. L’avantage
de cette pratique est qu’elle est toute simple et elle peut être
utilisée dès que l’on en ressent le besoin, dès qu’une émotion
«négative monte» et lorsqu’un conflit est déjà installé.
Cette
formule peut aussi être utilisé pour dénouer des liens abîmés
d’une relation passée.
«Désolé, pardon, merci, je t’aime».
Sur une page de votre carnet, notez en haut le prénom de la
personne avec qui vous avez un différend.
Puis commencez par la
première formule :
• «Désolé» qui permet de reconnaître le conflit.
Écrivez une fois que vous avez réfléchi au conflit et que vous avez reconnu l’origine et votre responsabilité dans le conflit.
Ex: désolé de t’avoir accuser à tort
• «Pardon» permet de vous pardonner et de pardonner aux autres.
Ex: pardon de ne pas avoir considéré ton point de vue, de ne pas avoir cherché à connaître la vérité avant de réagir et de me mettre en colère après toi
• «Merci», permet de remercier la situation, l’Univers qui permet à chaque instant de grandir en conscience et en Amour en apprenant de nos expériences.
Ex: Merci pour cette leçon de vie et de me permettre de m’améliorer à chaque instant
• «Je t’aime» va permettre non seulement d’envoyer de l’énergie d’amour mais en plus d’accorder son pardon de manière puissante à la personne avec qui on a eu un conflit.
Ex: (le prénom de la personne concernée) , je t’aime
(votre
prénom), je t’aime
La vie, je t’aime
Pour les personnes qui nous ont vraiment fait beaucoup de mal, l’exercice peut être aussi très libérateur mais très difficile. À la première écriture, il s’agit déjà de se libérer soi-même, comme donné en exemple ci-dessous. Ensuite, il peut s’agir de parler à son bourreau, cela peut nous demander beaucoup d’efforts, voire de résistances, venir plusieurs fois écrire la même formule permet d’avancer et de libérer des blessures, petit à petit. Cela peut être intéressant d’essayer pour mieux mettre en lumière cette fêlure et son importance, y mettre en conscience de la compassion, de la bienveillance et de l’amour.
Désolé de n’avoir pas su me protéger, de ne pas avoir mis les
limites, de ne pas avoir demandé de l’aide, de ne pas avoir pu
m’échapper.
Pardon pour tout ce temps où je me suis fait du
mal en gardant ma colère en moi, pour toutes ces mauvaises pensées
que j’ai alimenté envers ceux qui m’ont porté préjudice.
Merci
à la vie de me permettre de me libérer de cette blessure, en me
soutenant dans ma démarche de guérison.
Je t’aime la vie, Je
t’aime …
Le kintsugi : l’art de la résilience.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kintsugi
Cet art japonais permet de réparer des objets fêlés et de faire
une œuvre d’art grâce à leur restauration.
Nous pouvons nous
aussi profiter de nos fêlures qui laissent passer notre Lumière
pour grandir en conscience.
1. Accepter la fêlure et l’accueillir
Il faut accepter que le vase soit brisé. L’exercice d’
Ho’oponopono précédent, a peut-être pu vous montrer jusqu’à
quel point vous êtes encore blessé.
Cette étape peut-être
brutale mais est nécessaire, toute prise de conscience étant le
premier pas pour se libérer.
Le kintsugi nous montre que nous
pouvons sortir plus conscient et plus mature d’une situation qui
nous a brisé, de toutes nos trahisons et de ce que nous pensons
avoir perdu. Cela nous apprend qu’il n’y a pas d’échec, que
des apprentissages et que chaque situation peut nous apprendre
quelque chose.
Au lieu de nous concentrer sur la situation
douloureuse dans laquelle nous nous trouvons, le kintsugi nous aide à
envisager les possibilités que cela nous ouvrent et offrent. Lorsque
nous le réalisons, nous entrons dans le domaine de la transformation
par la force de la résilience.
2. S’adapter à la situation et créer du nouveau
La deuxième étape consiste à réparer ou à ajuster les
fissures à l’aide de la colle. Le pouvoir et le génie du kintsugi
est dans le refus de cacher la cassure d’un objet. Il ne s’agit
pas de rendre ce qui est brisé comme neuf, mais d’utiliser les
fissures pour transformer l’objet en quelque chose de différent,
plus solide et plus précieux.
Cette philosophie, imprégnée du
bouddhisme zen, nous apprend à accepter nos échecs et nos
inconvénients et à identifier les moyens par lesquels nous pouvons
les exploiter à notre avantage. C’est ce que fait le kintsugi en
encourageant les gens à embrasser leur passé et à créer un nouvel
avenir avec leurs cicatrices pansées et guéries.
3. Sortir de la victimisation et aller de l’avant.
Le kintsugi renvoie à la notion de résilience et à la recherche d’un moyen pour faire face aux événements traumatiques de manière positive. Il nous incite à apprendre des expériences négatives, en tirer le meilleur parti et nous convaincre qu’elles rendent chaque personne unique et précieuse.
Je vous souhaite un bel été ressourçant, enseignant, fait de
partages et d’évolution de conscience.
Si vous souhaitez avoir
un soutien dans votre cheminement et aller plus loin, Yan et moi vous
accompagnons à l’aide de plusieurs services directement par le formulaire de contact en bas de page.
À la joie de vous accompagner.
https://www.le-couple-alchimique.com/
#Kintsugi #Pardon #Amour #Éveil #Ho’oponopono
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