L'état dit de "catastrophe naturelle" est souvent décrété pour de nombreuses communes par la suite.
Bien sûr, le plus grave reste bien évidemment les victimes que font ces vagues de pluies.
Des personnes meurent ainsi et c'est cela évidemment le plus grave...
Voilà ce que j'écrivais il y a déjà de nombreuses années et que je pourrais ré-écrire encore assez souvent. Pour le reste, chaque nouvel épisode provoque énormément de dégâts matériels et les assurances se doivent d'engager des remboursements aux sinistrés. L'état a aussi sa part avec les destructions de biens publics et de voiries sans compter les interventions et la mobilisation des divers services étatiques.Tout cela a évidemment un coût qui sera supporté par les collectivités locales et qui devra donc creuser un peu plus les déficits en cours.
Ce sera donc, cette fois, pour la bonne cause! L'Italie paye, elle aussi, un lourd tribut en connaissant des victimes et des dégâts considérables presque à chaque hiver.
Vous l'avez bien compris, un des buts de ce billet est d'attirer votre attention sur l'avenir des sociétés d'assurances! Pour ceux qui me lisent depuis le début (Septembre 2011), j'y ai déjà fait allusion à plusieurs reprises dans des publications plus anciennes. Je m'y attarde plus précisément cette fois. Pourquoi? Tout simplement parce que je crois toujours à mon scénario. Lequel me direz-vous:
Celui de la chute financière généralisée.
Je ne décris pas, une énième fois, la situation dans laquelle nous sommes "grâce" au système néolibéral car je le fais régulièrement. Concentrons nous donc sur les compagnies d'assurances qui devraient jouer un rôle assez important dans cet effondrement.
Les compagnies d'assurance vont être les plus directement et durablement impactées par ces "dérèglements climatiques".
Le mode de fonctionnement des assurances ne manquera pas d'être alors remis en question.
L'ensemble du système repose sur le pari d'une certaine stabilité mais si celle-ci vient à être chamboulée alors, la pérennité de ces compagnies en sera obligatoirement remise en cause.
En découle un effet "boule de neige" qui ne viendra rien arranger à une situation économique déjà bien en berne. Sans les capitaux nécessaires, les compagnies d'assurance seront mises à mal pour rembourser leurs sinistrés et ceux qui auront encore des actions dans ces sociétés ne manqueront pas de se retirer ajoutant ainsi à la chute. Pour vous donner une idée, je vous fais part de la capitalisation boursière des plus grandes compagnies et de l'impact à venir:
-AXA: 37.9 milliards d'euros.
-ALLIANZ: 35.5 milliards d'euros.
J'en viens immanquablement à vous parler de AIG. Ce groupe américain a, quant à lui, réussi la prouesse de couler dès 2008 suite à ses expositions financières abyssales sur les marchés.
Une seconde ligne de crédits dès le mois d'octobre 2008 de 38 milliards de dollars et enfin une dernière de 30 milliards de dollars en mars 2010.
La FED s'était alors dite parfaitement consciente que si elle n'avait pas "sauvé" AIG, sa chute aurait entraîné l'ensemble de la finance mondiale dans un trou noir!!!
Voilà comment la seule compagnie AIG aurait pu avoir raison du système financier mondial et ce sans avoir sombré pour des raisons de remboursements de sinistrés mais uniquement à cause de paris boursiers à la sauce "effet de levier" maximum!
Pour finir, j'aimerais attirer votre attention sur les résultats d'un autre secteur.
Celui des compagnies aériennes. En particulier Air France qui va publier ces résultats pour l'exercice en cours de cette année 2011. Les pertes pourraient aller jusqu'à 100 millions pour les seuls neuf premiers mois de cette année selon certains experts. Vont en découler des mesures de réductions de coûts... donc probablement des départs en retraites anticipés, des non reconductions de CDD et des intérimaires avec qui sait, peut-être, des licenciements secs un peu plus tard si cela ne suffisait pas.
Pour l'instant, ces mesures sont essentiellement liées au fait qu'Air France doit faire face à de trop nombreuses pertes de parts de marchés au profit des low costs mais aussi à la remontée des prix du pétrole.
Ils ne peuvent pas, et le pourront de moins en moins, reporter la totalité du renchérissement des prix du kérosène sur les clients et rognent donc sur leurs marges.
Viendront sans doute aussi les problèmes des primes d'assurances qui ne manqueront de faire mettre un genou à terre à toutes les compagnies aériennes. Rien de bien réjouissant, je vous le concède, mais à jouer les apprentis sorciers avec la Nature on finit par en payer les conséquences à un moment ou à un autre.
Ajout au 19/06/13 :
Plus d'un an et demi plus tard et le scénario ne fait que tenir de mieux en mieux la route :(
Nos inondations du sud-ouest ne sont pourtant que limitées au regard de celles qui surviennent depuis plusieurs semaines dans l'est de l'Europe et je reste fermement convaincu que le "dérèglement climatique" va avoir la peau de ce système néolibéral du "tout fric" qui nous a mené là.
Nous allons BIENTÔT ré-apprendre à partager et à faire preuve de bon sens ou ce sera tout bonnement le chaos!
On aurait préféré que ce fut fait par choix délibéré plutôt que par contrainte mais que voulez-vous il en est ainsi!
Yan SERRE
Rédigé le 12/11/2011.
Sachez que j'ai décidé d'abandonner mon travail salarié depuis 2013 afin de vivre de ma seule écriture tout en ayant choisi de rester libre et indépendant des grandes maisons d'éditions et des multinationales.
Je vous propose donc de découvrir mes ouvrages, tous autobiographiques, en me contactant directement.
En effet, tout comme la télévision aurait pu être le plus fantastique outil à l'évolution et au partage entre humains, internet a aussi basculé dans le contrôle, le pouvoir du dieu argent et même la surveillance de masse.
Ainsi, nous avons fait le choix délibéré de remettre l'Humain au cœur
de tout et de privilégier les échanges directs, sincères et
chaleureux... sans site internet!
Mille mercis pour vos soutiens et partages.
Fraternellement,
Yan.
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