"Harcelé! Harcelé! encore et encore par ces brûlures qui laissaient entendre que derrières ces angéliques sourires de façade se tapissait désespérément une détresse bien présente et qui se devait d'être tue. Malheureusement, ce n'était pas la première fois que j'étais assailli par ce genre d'horribles brûlures de cigarettes. Toujours logées dans cette même zone des omoplates qu'elles étaient. Signatures immondes que celles-là de tous ces salauds de l'ombre crasseuse considérant leurs victimes comme de vulgaires cendriers.
Pas question d’abîmer la bien belle «marchandise»!
Oh! mon Dieu que l'on doit vouloir la repousser loin cette maudite renonciation!
Mon regard avait déjà été abîmé par ces stigmates quelques années auparavant. C'était lors d'une nuit finissante (de celle dont la mémoire ne se décolle pas) Elle était là, seule et au beau milieu de cette salle de vestiaire qui n'aurait pas dû lui être accessible. Enjôleurs traits de visage aussi harmonieux que fins mais éclaboussés d'yeux perdus d'un profond vide stupéfiant.
Au lieu de cela y transpirait une espèce de naufrage qui semblait comme inéluctable. Une flamme encore aussi ardente qu’incandescente de haine et de bonté mélangées œuvrait de derrière la béante ouverture de ses yeux.
J'avais été touché en plein cœur par cette ardeur qui laissait subrepticement apparaître la puissante force volontaire d'un espoir qui ne se résoudrait sûrement jamais complètement. Cette horrible expérience avait au moins eu le mérite d'ouvrir en moi une profondeur que je n'avais pas moi-même su sonder seul auparavant. A la poignée de secondes que j'avais réussi à tenir son regard était clairement apparu qu'elle venait assurément de rendre toutes ses tripes entortillées et ulcérées de tout ce qu'elles avaient dû encaisser de cette trop longue nuitée.
Comment lui parler, lui dire, l'entendre?
Malgré mon incroyable sentiment qu'un lien soudain aussi fort qu'invisible nous reliait à cet instant précis je restais là... tétanisé. Je sentais distinctement sa merveilleuse humanité qu'on lui avait tant et tant contraint à faire disparaître et qui surgissait pourtant d'autant plus violemment de tout son être.
J'imagine que pour toutes ces femmes chaque matin qui éclot doit être le signe de la fin du calvaire de corps vendus contre leur volonté et parfois même à seule fin de nourrir l'enfer vicieux de la drogue. Trop souvent aussi il semble être devenu le moyen de faire vivre une famille entière.
Yan SERRE.
Rédigé le 31/10/2011.
Sachez que j'ai décidé d'abandonner mon travail salarié depuis 2013 afin de vivre de ma seule écriture tout en ayant choisi de rester libre et indépendant des grandes maisons d'éditions et des multinationales.
Je vous propose donc de découvrir mes ouvrages, tous autobiographiques, en me contactant directement.
En effet, tout comme la télévision aurait pu être le plus fantastique outil à l'évolution et au partage entre humains, internet a aussi basculé dans le contrôle, le pouvoir du dieu argent et même la surveillance de masse. Ainsi, nous avons fait le choix délibéré de remettre l'Humain au cœur de tout et de privilégier les échanges directs, sincères et chaleureux... sans site internet!
Mille mercis pour vos soutiens et partages.
Fraternellement,
Yan.C'est fort de mes expériences Himalayennes en solitaire et de 20 années de pratique de la méditation que je vous propose cette initiation à la méditation de la marche en don libre et conscient dans la démarche d'un monde fait de partages de nos richesses humaines et spirituelles. L’initiation se déroule sur 2H durant lesquelles je vous offrirai des clés à la découverte de l'instant présent ainsi qu'au fonctionnement du mental et de l'ego.
(5 pers. maximum par initiation)
Yan.
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