Pour le coup, se sont de vrais primaires que celles là mais surtout au niveau des idées ; oui comme elles sont primaires leurs idées au PS! En cette soirée du 15 septembre 2011, je me suis calé dans mon fauteuil et même cramponné car je ne doutais pas trop de ce qui allait suivre.
Je n'ai pas été déçu de ce coté là ! Comme déjà décrit plus largement dans mon article intitulé « socialistes ? » il n'y a rien de nouveau sur l'horizon de ce parti.
La douce caresse d'un soleil revigorant ou l'âme du partage vrai et solidaire n'est plus là depuis belle lurette. Malheureusement !
Leurs imminents membres sont encore et toujours englués dans le concept de la croissance à tout prix. La gangrène libérale les a, eux aussi, gagnés et par conséquent pas un seul n'a esquissé la possibilité d'amorcer une pensée nouvelle et qui ne soit pas basée sur le taux de croissance.
Un petit bémol pour Montebourg qui entrevoit peut-être un petit quelque chose.
Autrement, ils et elles nous ont tous, encore, servis la soupe indigeste de la dette à rembourser, des économies à faire et à venir, de leurs solutions miraculeuses afin de retrouver de la croissance et d'enrichir tout le monde. Pas un seul ne semble voir ce qui nous pend à tous au nez, auquel personne n’échappera et ce au delà de toute les frontières dont nous avons balafrés notre belle planète.
Comment font-ils pour ne pas voir un éléphant lancé à pleine charge dans un couloir ?
D'ailleurs pas un mes deux éléphants !
Le premier porte une grosse pancarte « pétrole » autour du coup quant au second (bien plus furieux encore) une écrite « catastrophes naturelles ».
Le premier porte une grosse pancarte « pétrole » autour du coup quant au second (bien plus furieux encore) une écrite « catastrophes naturelles ».
Ils vont copieusement nous piétiner dans un avenir assez proche et nos amis socialistes durant tout ce temps préfèrent continuer d'éclairer de tous leurs feux les abyssales égarements de Sarkozy et de toute sa clic. Tout cela appartient d'ors et déjà au passé et doit être maintenant dépassé au plus vite. Une énorme et très lourde page de l'histoire de l'humanité est probablement en train de commencer à être tournée et TOUS persistent et signent de leur sceau (sot ?) à proposer des solutions à notre crise du capitalisme néo-libéral. Conneries !
Demain, peut-être après demain, les enjeux seront d'un ordre tout autre... Celui de l’entraide obligatoire et forcée sous peine de très fortes déconvenues.
Quand les catastrophes naturelles seront devenues monnaie courante sur toute la surface du globe alors peut-être comprendront-ils combien on en avait que faire de la croissance et de la note AAA .
Ils nous diront tous, comme pour cette crise de la dette, que c'était imprévisible... foutaise.
Ils nous diront tous, comme pour cette crise de la dette, que c'était imprévisible... foutaise.
Les états ne pourront plus guère longtemps indemniser les victimes de ces catastrophes et encore moins reconstruire systématiquement tout ce qui aura été détruit par Dame Nature.
La situation japonaise sonne comme un avertissement, une répétition générale de ce qui chaque jour pourra arriver sans crier gare. La fonte des pôles est bien engagée et même bien plus rapidement que ne l'avait envisagé les spécialistes les plus pessimistes mais au lieu de ça, ils continuent de nous seriner avec leurs débats sur la façon d'atteindre les 2% de croissance !!!
Lorsque je me relis, j'en arrive à me demander si je ne divague pas, si je ne suis pas un peu fou en semblant crier seul (ou presque) dans cette immensité désertique ?
Lorsque je me relis, j'en arrive à me demander si je ne divague pas, si je ne suis pas un peu fou en semblant crier seul (ou presque) dans cette immensité désertique ?
Comment est-il possible que nous ne soyons que cette ultra-minorité à voir quelque chose qui m'apparaît aussi visiblement que le nez au milieu de la figure ?
Que reste-t-il donc de « socialiste » dans cette société en décomposition ?
Celle-là même où tout est basé sur sur la cupidité et l’individualisme mais malgré cela les mots socialisme et communisme (entendus à leur sens premier) ne manquent pas de continuer à faire tressaillir d'espoir tout mon cœur lorsque je les entends.
Pourtant, moi aussi, j'ai été éduqué au beau milieu de cet horrible carcan de la compétition individuelle où tous s'entre-dévorent afin de gagner toujours plus.
Rien à faire, malgré tout cela, je demande que l'on me soigne de cette terrible maladie et c'est pour cela que je désespère d'autant plus contre les socialistes car de tout ça ils sont vides et ne proposent rien.
Grand Dieu que cela est dommage !!
YS.
Rédigé le 16/06/2011.
YS.
Rédigé le 16/06/2011.
C'est vrai en partie si l'on conditionne la mutation écologique de la société à la décroissance. Mais alors quels seront les moyens pour mener cette transformation ?
RépondreSupprimerN'est-il pas moins utopique de convertir notre économie à l'écologie, plutôt que de la saborder un peu plus ?
Une croissance verte pour tout dire